Acteur, humoriste et producteur américain, Robin Williams a étudié la comédie à la Julliard School, avant d’être repéré par le réalisateur Garry Marshall. Robin Williams obtient un rôle secondaire dans la série Happy Days en 1978, mais le public plébiscite tellement son personnage que l’on crée une série spin-off intitulée Mork & Mindy dont il tourne une centaine d’épisodes entre 1978 et 1982. Il obtient un Golden Globe pour cette prestation loufoque.
L’ascension des années 80
Parallèlement, Robin Williams débute au cinéma dans le rôle-titre de Popeye (Altman, 1980), puis dans celui du Monde selon Garp (Hill, 1982). Il obtient alors des rôles principaux dans Moscou à New York (Mazursky, 1984) et The Best of Times (Spottiswoode, 1986). Mais c’est surtout le succès international de Good Morning Vietnam (Levinson, 1987) qui fait de lui une star en dehors des Etats-Unis. Ce rôle lui vaut une première nomination à l’Oscar du meilleur acteur.
Après un petit rôle dans Les aventures du baron de Munchausen (Gilliam, 1988), Robin Williams obtient son rôle le plus emblématique dans Le cercle des poètes disparus (Weir, 1989). Son interprétation du professeur iconoclaste Keating en fait cette fois-ci une véritable star mondiale. Le film glane plus de 235 millions de dollars de recettes mondiales pour un budget initial de 16 millions de billets verts. Williams décroche une deuxième nomination à l’Oscar du meilleur acteur.
Robin Williams, star des années 90
Après ce triomphe, Robin Williams continue à tourner dans des rôles difficiles et exigeants, notamment dans L’éveil (Marshall, 1990), Dead Again (Branagh, 1991) et surtout Fisher King, le roi pêcheur (Gilliam, 1992) qui lui vaut une nouvelle nomination à l’Oscar.
A partir de là, Robin Williams va se consacrer à des films plus familiaux comme Hook (Spielberg, 1991), Toys (Levinson, 1992) et surtout Madame Doubtfire (Colombus, 1993) qui devient son plus gros hit personnel avec plus de 400 millions de dollars de recettes pour un budget de 25 millions. Plus rien ne semble en mesure d’arrêter Robin Williams.
La star confirme son goût pour les divertissements anodins avec Jumanji (Johnston, 1995), The Birdcage (Nichols, 1996), Jack (Coppola, 1996), Drôles de pères (Reitman, 1997) ou encore Flubber (Mayfield, 1997). Rien de bien fameux.
Il obtient enfin l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour sa prestation dans Will Hunting (Van Sant, 1998), mais il retombe assez vite dans ses travers avec des rôles comiques insipides dans Docteur Patch (Shadyac, 1998) et L’homme bicentenaire (Colombus, 1999). Le public le suit de moins en moins, y compris lorsqu’il tente de se diversifier avec le mélo lacrymal Au-delà de nos rêves (Ward, 1998) ou Jakob le menteur (Kassovitz, 1999).
Des années 2000 difficiles et une fin malheureuse
Il tente de casser son image d’amuseur avec Photo Obsession (Romanek, 2002), Insomnia (Nolan, 2002), puis Final Cut (Naim, 2004). Sa carrière décline peu à peu et il obtient encore quelques succès dans La nuit au musée (Levy, 2006) et La nuit au musée 2 (Levy, 2009), puis La Nuit au musée : Le Secret des pharaons (Levy, 2014). Il devient également spécialiste des comédies de mariage (Permis de mariage, Un grand mariage).
Malgré son image d’amuseur, Robin Williams était un consommateur régulier de drogues dures et d’alcool. En 2014, l’acteur apprend qu’il est atteint de la maladie à corps de Lewy qui est caractérisée par une démence progressive, entre Parkinson et Alzheimer. Finalement, Robin Williams se donne la mort par pendaison le 11 août 2014. Il avait 63 ans.
Filmographie de Robin Williams
(Acteur, longs métrages)
- 1991 : Fisher King – le roi pêcheur (The Fisher King) de Terry Gilliam
- 1992 : Dead Again (Dead Again) de Kenneth Branagh
- 2007 : Permis de mariage (License to Wed) de Ken Kwapis