Acteur français, Robert Hirsch se passionne pour le cinéma qu’il découvre très jeune puisque son père est exploitant et possède une salle. Toutefois, il apprend la danse et intègre même le corps de ballet de l’Opéra, tout en apprenant l’art dramatique. Il renonce finalement à la danse et entre au Conservatoire d’art dramatique. A sa sortie, il entre à la Comédie-Française dont il devient sociétaire en 1952. Il va alors consacrer l’essentiel de son temps au théâtre.
On peut toutefois voir Robert Hirsch dans quelques films comme Si Versailles m’était conté (Guitry, 1954), En effeuillant la marguerite (Allégret, 1956), Notre-Dame de Paris (Delannoy, 1956), Maigret et l’affaire Saint-Fiacre (Delannoy, 1959), 125 rue Montmartre (Grangier, 1959), Adieu Philippines (Rozier, 1962) et Martin soldat (Deville, 1966).
En 1974, il quitte la Comédie-Française, mais n’abandonne pas pour autant le théâtre. Il se diversifie et rencontre un gros succès dans le genre méprisé du théâtre de boulevard. Robert Hirsch ne connaît pas la même réussite au cinéma où il ne s’impose pas. On le voit pourtant dans Traitement de choc (Jessua, 1973), La crime (Labro, 1983), Hiver 54, l’abbé Pierre (Amar, 1989), Mon homme (Blier, 1996), Mortel transfert (Beineix, 2001), Une affaire privée (Nicloux, 2002). Il ne rechigne pas à tourner de temps à autre pour la télévision.
Au cours de sa brillante carrière, il a cumulé six Molières (meilleur comédien et meilleur second rôle) et a obtenu un César du meilleur second rôle masculin en 1990 pour Hiver 54, l’abbé Pierre.
Robert Hirsch décède en 2017 à l’âge de 92 ans.