Réalisateur, scénariste et monteur italien, Pietro Francisci peut être considéré comme le père du péplum des années 50-60. Le jeune homme est diplômé en droit, mais s’oriente finalement vers le cinéma. Il devient rapidement réalisateur de documentaires entre 1935 et 1945.
Pietro Francisci tâte de la fiction une première fois en 1934, mais retrouve ce type d’œuvres en 1946. Dès la fin des années 40, il se lance dans le film historique avec Antonio di Padova (1949) et Le prince pirate (1950).
Francisci, bien avant la mode, se lance dans le péplum avec La reine de Saba (1952), mais il est surtout repéré pour Attila, fléau de Dieu (1954) avec Anthony Quinn. Il réitère ce succès en l’amplifiant encore avec Les travaux d’Hercule (1958) qui fait de Steve Reeves une star et initie toute la vague des péplums italiens qui dura jusqu’en 1965. Il signe aussitôt la suite de ce succès avec Hercule et la reine de Lydie (1959).
Il continue à être pertinent avec La charge de Syracuse (1960) et Sapho (1960), mais se fourvoie avec l’improbable Hercule, Samson et Ulysse (1963).
Après un détour par la science-fiction avec Destination : planète Hydra (1966), il revient aux aventures mythologiques avec Simbad et le calife de Bagdad (1973) qui sera sa dernière contribution au septième art. On peut sans doute regretter le trop grand classicisme de sa réalisation.
Il décède en 1977 à l’âge de 70 ans.