Acteur et producteur américain, Kurt Russell est le fils d’un champion de base-ball devenu acteur. Kurt Russell suit les traces de son père et apparaît ainsi dès le plus jeune âge dans de nombreux programmes télévisés. Il devient même la vedette de la série western Les voyages de Jaimie McPheeters qui dure de 1963 à 1964. Il reprend ce même rôle au cinéma dans Le Californien (Sagal, 1964). A l’âge de 15 ans, Kurt Russell signe un contrat avec la firme Disney pour laquelle il tourne de nombreuses œuvres pour le cinéma et la télévision. On peut alors le voir dans Demain des hommes (Tokar, 1966), L’ordinateur en folie (Butler, 1969) et L’homme le plus fort du monde (McEveety, 1975).
Au milieu des années 70, Kurt Russell décide de rompre son contrat avec Disney pour pouvoir enfin casser son image de beau gosse trop lisse. Mais il trouve difficilement des emplois et se rabat sur la télévision. C’est d’ailleurs là qu’il rencontre le réalisateur John Carpenter qui lui offre le rôle d’Elvis Prestley dans Le roman d’Elvis (1979), un téléfilm. Le courant passe bien entre les deux hommes et Kurt Russell peut alors jouer dans New York 1997 (Carpenter, 1981) qui casse enfin son image. La collaboration se poursuit avec The Thing (Carpenter, 1982) qui accentue le culte autour de Carpenter. Russell voit les propositions se multiplier et tourne Le mystère Silkwood (Nichols, 1983). Mais suivront plusieurs échecs dont le plus cinglant est celui des Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin (Carpenter, 1986).
Bien qu’en tête d’affiche, Kurt Russell essuie d’autres revers commerciaux ou des déceptions comme Tequila Sunrise (Towne, 1988) ou Tango & Cash (Konchalovsky, 1989). Après une petite pause, Kurt Russell retrouve le succès grâce à Backdraft (Howard, 1991). Si tous ses films ne marchent pas, il peut compter sur les joli échos de Stargate, la porte des étoiles (Emmerich, 1994), Ultime décision (Baird, 1996), Los Angeles 2013 (Carpenter, 1996) et Breakdown (Mostow, 1997). Il subit par contre l’échec de Soldier (Anderson, 1998).
A partir de cette époque, Kurt Russell se fait plus rare sur les écrans. On peut encore l’apprécier en vedette dans Dark Blue (Shelton, 2003), Poséidon (Petersen, 2006) ou Boulevard de la mort (Tarantino, 2007). Toutefois, il est de plus en plus convié pour des rôles secondaires et joue finalement assez peu. On a pu le voir dans Bone Tomahawk (Zahler, 2015), Fast and Furious 7 (Wan, 2015), Les huit salopards (Tarantino, 2015), Fast and Furious 8 (Gray, 2017), Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 (Gunn, 2017) et Once Upon a Time… in Hollywood (Tarantino, 2019).