Acteur, producteur et réalisateur américain, John Malkovich débute au théâtre pendant de nombreuses années. En 1984, il se lance au cinéma dans Les saisons du cœur (Benton, 1984). Il enchaîne ensuite les rôles secondaires dans La déchirure (Joffé, 1985), Mort d’un commis voyageur (Schlondorff, 1985), Et la femme créa l’homme parfait (Seidelman, 1987). Toutefois, c’est Steven Spielberg qui le révèle au grand public grâce à Empire du soleil (1987). La notoriété vient surtout avec Les liaisons dangereuses (Frears, 1988) où il incarne à merveille Valmont.
Dès lors, tout au long des années 90, il enchaîne les rôles chez les plus grands réalisateurs. Il faut citer notamment Un thé au Sahara (Bertolucci, 1990), Ombres et brouillard (Allen, 1992), Des souris et des hommes (Sinise, 1992), Dans la ligne de mire (Petersen, 1993), Le couvent (Oliveira, 1995), Mary Reilly (Frears, 1996), Le roi des aulnes (Schlondorff, 1996) et Le temps retrouvé (Ruiz, 1999).
L’acteur est devenu tellement culte qu’un film porte même son nom, l’iconoclaste Dans la peau de John Malkovich (Jonze, 1999). Dans les années 2000, l’acteur ne cesse de tourner et on peut le voir dans L’ombre du vampire (Merhige, 2000), Les âmes fortes (Ruiz, 2001), Un film parlé (Oliveira, 2003), Klimt (Ruiz, 2006), Burn after reading (Coen, 2008) et Disgrâce (Jacobs, 2008). Il tourne également son premier film en tant que réalisateur en 2003 : Dancer Upstairs.
Après une petite pause, il revient au cinéma dans des œuvres plus commerciales comme Red et sa suite (2010 et 2013), Transformers 3 (Bay, 2011), Deepwater (Berg, 2016) et 22 miles (Berg, 2018). Son film le plus intéressant de la dernière décennie est Les lignes de Wellington (Ruiz, 2012).