Actrice, réalisatrice et scénariste suédoise, Ingrid Thulin a suivi une formation de danseuse classique, avant de s’orienter vers la comédie. Elle a joué notamment au Théâtre dramatique royal de Stockholm, avant de décrocher des petits rôles au cinéma à la fin des années 40. Elle tourne ainsi dans une bonne quinzaine de films suédois sans grande importance, avant de rencontrer Ingmar Bergman qui va lui offrir des rôles essentiels dans des films comme Les fraises sauvages (1957), Au seuil de la vie (1958), Le visage (1958), Les communiants (1962), Le silence (1963), L’heure du loup (1967) et Cris et chuchotements (1972).
Ces performances lui ont permis de rencontrer un succès international et de jouer dans des films remarquables comme Les quatre cavaliers de l’apocalypse (Minnelli, 1962), Agostino (Bolognini, 1962), La guerre est finie (Resnais, 1966) et Les damnés (Visconti, 1969).
Ces titres de gloire ne l’ont pas empêché de tourner dans des œuvres plus commerciales comme Je suis vivant ! (Lado, 1971), Salon Kitty (Brass, 1976) ou Le pont de Cassandra (Pan Cosmatos, 1977).
En 1978, elle passe derrière la caméra et réalise Un et un (1978), puis Brusten himmel (1982) qu’elle écrit. Ingrid Thulin interrompt sa carrière après La maison du sourire (Ferreri, 1991) et décède d’un cancer en 2004 à l’âge de 77 ans. Elle restera comme l’une des actrices suédoises les plus connues dans le monde.
