Gino Cervi

Acteur
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Personal Info

  • Nationalité : Italien
  • Date de naissance : 3 mai 1901 à Bologne (Italie)
  • Date de décès : 3 janvier 1974 à Punta Ala (Italie)
  • Crédit visuel : Copyright 1952 Francinex - Rizzoli Editore - Produzione Film Giuseppe Amato / Illustrateur : Marcel Jeanne.

Biographie

Note des spectateurs :

Fils d’un critique de théâtre, Gino Cervi débute à la scène en 1924 et fait partie de la troupe du Théâtre d’art de Rome, où il collabore avec Luigi Pirandello. Il forme ensuite sa propre compagnie théâtrale dans laquelle il joue jusqu’en 1942.

De Pirandello à Don Camillo

Il débute au cinéma au milieu des années 30 et devient l’un des acteurs favoris d’Alessandro Blasetti, qui lui confie le rôle principal de plusieurs films dont Aldebaran (1935) et Les deux sergents (1936), puis celui de l’usurpateur tentant de détruire La couronne de fer, en 1943.

En 1948, Gino Cervi remporte un succès personnel en interprétant Jean Valjean dans la version des Misérables, connue sous le titre de L’évadé du bagne, qui est signée Riccardo Freda.

La même année, il joue un petit rôle dans la version d’Anna Karénine réalisée en Angleterre par Julien Duvivier.

En participant à des coproductions, Gino Cervi élargit son audience, et il tire son épingle du jeu dans le péplum Fabiola (1949) d’Alessandro Blasetti, monté autour du couple Michèle Morgan-Henri Vidal.

Après avoir incarné le sacristain sans Le Christ interdit (1951) de Curzio Malaparte, Gino Cervi trouve son rôle le plus célèbre avec Peppone, le maire communiste, dans Le petit monde de Don Camillo (1952) de Julien Duvivier.

Le triomphe de cette comédie, dans laquelle il est opposé à Fernandel, sera à l’origine de quatre suites, tournées de 1953 à 1965.

Gino Cervi, un acteur prolifique

Mais il ne faut pas réduire Gino Cervi à cette franchise. En 1952, on le voit dans La dame sans camélia (1952) d’Antonioni et, la même année, Une femme dans la nuit de Mario Camerini, où il campe un noble débauché.

Commissaire dans Station Terminus (1953) de Vittorio De Sica, Cagliostro dans Si Versailles m’était conté (1953) de Sacha Guitry, prince protecteur dans Frou-frou (1955) d’Augusto Genina, ou empereur dans Sous le signe de Rome (1959) de Guido Brignone, il est aussi à l’affiche de films de Vittorio Cottafavi et Mauro Bolognini.

Dans les années 60, Gino Cervi reste très actif. On le retrouve en imprimeur dans Quelle joie de vivre (1961) de René Clément, inquisiteur dans Le crime ne paie pas (1962) de Gérard Oury, sénateur dans Gli onorevoli (1963) de Sergio Corbucci, ou cardinal dans Becket (1964) de Peter Glenville.

L’un de ses derniers rôles aura été le commissaire Maigret, qu’il interprète au cinéma dans Le commissaire Maigret à Pigalle (1966) de Mario Landi, et à la télévision italienne.

Gino Cervi se retire en 1972, deux ans avant sa mort.

Gérard Crespo

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