Actrice britannique, Flora Robson fait ses études à Londres et débute sur scène en 1921 à l’âge de 19 ans. N’ayant pas un physique de jeune première, elle se spécialise rapidement dans les rôles à fort caractère.
Une grande dame du théâtre s’impose au cinéma
Alors qu’elle joue au théâtre durant les années 20, elle passe au cinéma au début de la décennie suivante. Elle est remarquée dans Dance Pretty Lady (Asquith, 1931). Rapidement, elle incarne des figures d’autorité comme l’impératrice de Russie dans La grande Catherine (Korda, 1934), puis la reine Élisabeth Ire dans L’invincible armada (Howard, 1937). Après Six heures à terre (Whelan, 1937), Flora Robson est appelée à Hollywood où elle intègre le casting des Hauts de Hurlevent (Wyler, 1939).
Des rôles un peu stéréotypés
Ensuite, elle est encore remarquable dans Nous ne sommes pas seuls (Goulding, 1939), L’aigle des mers (Curtiz, 1940) et L’intrigante de Saratoga (Wood, 1945) qui lui vaut une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. Par la suite, elle se spécialise dans les rôles de vieille fille frustrée. On peut l’admirer dans Le narcisse noir (Powell, Pressburger, 1947), Les ailes brûlées (MacDonald, 1948) et Sarabande (Dearden, 1948).
Finalement, Flora Robson retourne sur les planches où elle s’épanouit davantage. Ainsi, on la voit peu au cinéma, sauf en nurse dans Roméo et Juliette (Castellani, 1954), puis dans Gipsy (Losey, 1958). Elle reprend le chemin des studios avec Les 55 jours de Pékin (Ray, 1963), puis Les canons de Batasi (Guillermin, 1964), Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines (Annakin, 1965). Elle joue une missionnaire de Frontière chinoise (Ford, 1966). A partir des années 70, on la retrouve à l’affiche de quelques films de genre comme Le tunnel de la peur (Sarafian, 1970), Le monstre des oubliettes (Kelley, 1971) et Dominique (Anderson, 1979). Elle termine sa riche carrière en jouant une sorcière du Choc des Titans (Davis, 1981).
Flora Robson décède en 1984 à l’âge de 82 ans.
