Née Debralee Griffin, Debra Paget quitte Denver pour Los Angeles afin d’y faire carrière, avec sa famille dès son plus jeune âge. Elle démarre sa carrière hollywoodienne alors qu’elle est encore mineure. Elle est remarquée en 1949 par Robert Siodmak et tourne de nombreux films noirs, notamment La proie du même cinéaste (1948), mais aussi La maison des étrangers (1949) de Mankiewicz, et 14 heures de Henry Hathaway qui la dirigera à nouveau dans le succès Prince Vaillant (1954).
Sous contrat au studio de la 20th Century Fox, à l’époque de Darryl F. Zanuck, Debra Paget enchaîne pour le studio des productions aux succès variables (La vie de Jean Valjean, La parade de la gloire, La sirène de Bâton Rouge, Princesse du Nil...).
Debra Paget est souvent employée dans des rôles d’Indienne, d’Égyptienne ou d’héroïne exotique, notamment dans La flèche brisée de Delmer Daves (1950), cinéaste qu’elle retrouve pour L’oiseau de paradis, Les gladiateurs, ou dans La dernière Cheyenne de Rober-D Webb (1955)… Elle figure en haut de l’affiche du diptyque allemand de Fritz Lang, Le tigre du Bengale et Le tombeau hindou en 1958.
Romance, drame, western, films musicaux… Elle est aussi dans le blockbuster biblique Les Dix Commandements de Cecil B DeMille, le fameux western avec Elvis Presley Love Me Tender (Le cavalier du crépuscule, en VF) et les films d’horreur de Roger Corman L’empire de la terreur (1962) et La malédiction d’Arkham (1963).
Elle épouse le milliardaire Kung Ling Chie en 1964, un troisième mariage qui fait d’elle une femme fortunée. Son mari d’origine chinoise est issu d’une famille au rôle politique et financier important lors de la Première République de Chine. Ils divorcent en 1980.
Elle devient une femme dévote et anime même un programme sur la Trinity Broadcasting Network. Elle vit désormais paisiblement au Texas.