Acteur américain, Bo Hopkins a une enfance agitée, notamment lorsqu’il découvre qu’il a été adopté. Il passe en maison de correction avant de s’engager dans l’armée. Il se retrouve plusieurs mois en Corée, après la guerre. Au milieu des années 60, il se lance dans la comédie et obtient des rôles dans des séries télévisées. Toutefois, il marque surtout les esprits en devenant un second rôle fétiche du réalisateur Sam Peckinpah à partir de La horde sauvage (1969).
On se souvient de Bo Hopkins dans Le pont de Remagen (Guillermin, 1969), Guet-apens (Peckinpah, 1972), American Graffiti (Lucas, 1973), Le jour du fléau (Schlesinger, 1975), Midnight Express (Parker, 1978). Toutefois, dans les années 80, il est surtout engagé à la télévision. Sur grand écran, il tourne de nombreuses séries B dont aucune ne marque les esprits.
On retrouve finalement Bo Hopkins dans U-Turn (Stone, 1997), Le gang des Newton (Linklater, 1998), Une nuit en enfer 2 (Spiegel, 1999) et City of Ghosts (Dillon, 2003).
Il est connu pour sa participation au soap Dynastie durant les années 80, dans lequel il interprétait Matthew Blaisdel, l’ex-amant de Krystle Carrington, jouée par Linda Evans, durant la première saison (1981).
Bo Hopkins décède en 2022 d’une crise cardiaque, à l’âge de 80 ans, deux ans après une ultime apparition au cinéma dans Hillbilly Elegy, drame avec Amy Adams et Glenn Close réalisé par son ami Ron Howard. Le film ne trouve pas l’écho qu’il mérite en 2020 en raison de la crise du coronavirus qui ferme les cinémas de la planète.
