Note des spectateurs :

Asta Nielsen est l’un des premiers sex-symbols européens du cinéma muet. Une rétrospective inédite se tiendra du 5 avril au 3 mai 2022 à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

Asta Nielsen, icone du cinéma muet des années 10 et 20, est célébrée par nos contemporains pour son engagement à être une femme différente à une époque  glamour dont elle a su s’extraire, en interprétant des rôles variés, y compris d’hommes, comme dans le Hamlet de Svend Gade et Heinz Schall.

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Asta Nielsen dans La Bande à Zapata (Zapatas Bande) de Urban Gad (1913)

Asta Nielsen dans La Bande à Zapata (Zapatas Bande) de Urban Gad (1913) © Droits réservés

Asta Nielsen, la rétrospective

Populaire en Allemagne où elle fait carrière, la légende du cinéma muet rencontrera la Divine, Greta Garbo dans La rue sans joie de Pabst. Garbo, à la carrière naissante, saura survivre au passage au cinéma parlant. Cela ne sera pas le cas d’Asta Nielsen.

En avril 2022, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé offre aux spectateurs une rétrospective rare, pendant un mois, en collaboration avec Kinothek. Une vingtaine de longs sera projetée dans le cadre de ciné-concerts. Les élèves issus de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel accompagneront les programmation au piano.

Le 8 avril se tiendra une conférence, Voir la femme qui regarde. Asta Nielsen dans l’histoire. Les spécialistes Karola Gramann et Heide Schlüpmann évoqueront la capacité de l’un des premiers sex-symbols européens à fabriquer sa propre image.

Frédéric Mignard

Asta Nielsen dans Le Rêve noir (Den sorte Drom) de Urban Gad (1911)

Asta Nielsen dans Le Rêve noir (Den sorte Drom) de Urban Gad (1911) © Droits réservés