L’Arras Film Festival prépare sa compétition. La compétition européenne a toujours été un moment fort de ce rendez-vous international. Elle se déroulera sur quatre jours du 11 au 14 novembre 2021.
News : Si la fréquentation n’est pas tout à fait aussi importante que lors des éditions précédentes, l’Arras Film Festival n’a rien perdu de son âme. La qualité de la programmation, les rendez-vous-phares et la chaleur humaine sont toujours au rendez-vous.
Pascal Elbé au Arras Film Festival 2021 – Photo par Patrick Levanneur
A partir du jeudi 11 novembre à 9h30 seront projetés durant 4 jours les 9 films, tous en provenance d’Europe de l’Est ou du Nord, de la compétition :
- Becoming Mona de Lubbe Bakker (Pays-Bas, Belgique) retrace le portrait en 3 volets d’une jeune femme discrète et soumise, de l’enfance à l’âge adulte.
- The Blind Man Who Did Not Want To See Titanic de Teemu Nikki (Finlande). Un film audacieux tourné avec peu d’argent, beaucoup d’idées et un immense courage.
- Erna at War de Henrik Ruben Genz (Danemark/Estonie/Belgique). L’histoire inédite d’une mère prête à tout pour sauver son fils parti à la guerre
- Inventory de Darko Sinko. (Slovénie) Des conséquences de la suspicion et de la paranoïa dans la vie d’un homme ordinaire.
- Kadir de Selman Nacar (Turquie/France/Roumanie). Le douloureux dilemme d’un homme contraint de sacrifier ses rêves par loyauté à sa famille
- Leave No traces de Jan P. Matusrynski (Pologne/France/République tchèque). Un fait divers historique raconté avec beaucoup de force et de précision.
- La Mif de Fred Baillif (Suisse). Au cœur d’un foyer d’accueil pour adolescentes, Lora se trouve contrainte de défendre sa manière de travailler face à une administration rigide et des jeunes femmes meurtries en proie à leurs propres démons.
- Miracle de Bogdan George Apetri (Roumanie/République tchèque/Lettonie). Au cœur d’un couvent, un jeu de mensonges et de mystères.
- Vera Dreams of the Sea de Kaltrina Krasniqi (Kosovo/Albanie/Macédoine du Nord). Le portrait d’une femme forte dans une société mafieuse et patriarcale.
Tous concourent pour l’Atlas d’Or (Grand prix du jury) et l’Atlas d’Argent (Prix de la mise en scène) décernés par le jury Atlas 2021, présidé par le réalisateur Vincent Garenq et composé des comédiennes Agathe Bonitzer et Nathalie Richard, du comédien Gilles Cohen et de la réalisatrice Murielle Magellan, ainsi que pour le Prix du public (vote des spectateurs), le prix de la critique et le prix Regards Jeunes.
Un autre événement à ne pas rater : la leçon de cinéma donnée par Fanny Ardant à l’Université d’Artois le 12 novembre à 14h30. La comédienne sera également présente à l’issue de la projection du film de Carine Tardieu Les jeunes amants, dont elle est la principale interprète.
Enfin, cette fête démarrée sous le signe du rêve et de la bonne humeur grâce au conte moderne de Clovis Cornillac (venu le présenter) C’est magnifique se terminera par un hymne à l’amour version Lelouch. Le réalisateur sera là ce dimanche 14 novembre pour parler de son dernier long-métrage L’amour, c’est mieux que la vie, tandis que de nombreux hommages lui seront rendus et que la veille samedi 13 novembre à 19h sera projeté Tourner pour vivre, le documentaire de Philippe Azoulay qui l’a suivi durant sept ans lors de ses tournages.