Angry Birds Copains comme Cochons est une suite doublement plus drôle et convaincante que l’oisillon qui servait de premier numéro. Volaille comestible.
Synopsis : Les oiseaux et les cochons continuent de se battre sans relâche. Mais la menace d’un nouvel adversaire vient perturber les voisins ennemis. Red, Chuck, Bombe et l’Aigle Vaillant recrutent Silver, la sœur de Chuck et s’associent aux cochons Léonard, son assistante Courtney et Garry (le geek), pour former une équipe improbable et tenter de sauver leurs foyers !
Critique : Et de trois ! Il fallait bien une troisième île pour redonner de la pertinence aux combats entre l’île aux oiseaux et celle des Cochons dirigée par Léonard le vert. A vrai dire, dans ce récit de fraternité, cochons et oiseaux s’assurent une collaboration inattendue pour contrer la menace glaçon, cette île de glace dirigée par les aigles de Zeta qui rêvent du réchauffement climatique sur les îles tropicales de Red et Leonard…
La menace glaçon
Variation sur le thème des migrants ? Au vu du caractère belliqueux et revanchard de ces réfugiés climatiques, on n’ira pas jusque-là, mais dans ce récit sans grand méchant, en quête d’un héros commun (Holding out for a hero, de Bonnie Tyler, issu de la B.O. de Footloose, lance la truculente BO qui passe aussi par une drolatique battle de breakdance !) l’aventure, qui se nourrit d’une culture pop consensuelle (la chanson Hello de Lionel Richie, I’m Too sexy, The final countdown d’Europe, des références à Vanilla Ice, Mission : Impossible, Beyoncé…), sait faire passer un message positif sans discours assommant de bons sentiments. Cette aventure énergique réunit les générations sur le ton de l’humour et du rythme, sans jamais baisser les bras face à la tentation du scénario oisif.
Angry Birds Copains comme Cochons est une vraie aventure de cinéma
Véritable relecture des aventures insulaires de certains James Bond, cet épisode des Angry Birds, a été un énorme bide aux USA en raison de la méfiance du public à son égard, après la véritable médiocrité d’un premier volet sans scénario, et aux aventures insipides. C’est dommage, ce second vol répond en tous points aux défauts du premier épisode qui n’était qu’un vulgaire argument commercial et une exploitation éhontée d’un concept d’application pour smartphones ultra limitée.
Joliment animé, s’appropriant à bon escient les éléments du jeu pour les transformer cette fois-ci en idée de cinéma, Angry Birds 2 trouvera largement les faveurs enfantines, sans irriter cette fois-ci les parents. Une bonne couvée donc.