Réalisateur, scénariste et directeur de la photographie israélien, Yossi Aviram est né en 1971 à Jérusalem. Il a étudié le cinéma dans cette même ville. Durant cette période qui s’étale sur toute la fin des années 90, le jeune homme effectue également des stages à la Fémis, dans le cadre d’échanges internationaux, ce qui lui permet d’apprendre à parler français et à créer des liens avec des artistes et producteurs du cru. Dès 1999, il réalise un court métrage, mais la suite des années 2000 sera surtout consacrée à la direction de la photographie sur de nombreux documentaires et quelques films de fiction qui ne sont pas sortis chez nous.
Yossi Aviram réussit enfin à monter son premier long de fiction en coproduction avec la France. Il s’agit de La dune (2013) avec Niels Arestrup et Guy Marchand. Le métrage effectue une carrière discrète en salles en cumulant seulement 16 302 spectateurs dans l’Hexagone. L’année suivante, le cinéaste revient au documentaire avec Variant Polgar (2014). Pour vivre, il accepte de redevenir simple directeur de la photo et tourne un épisode de série télé. Pourtant, il fait la rencontre de Valeria Bruni Tedeschi qui lui propose d’écrire un scénario à quatre mains. Cela donne l’intéressant Il n’y a pas d’ombre dans le désert (2023) qui sort discrètement sur les écrans fin février 2024.