De son vrai nom Mark Sinclair Vincent, Diesel ne gardera que Vin…
Vin Diesel démarre au milieu des années 90 au théâtre et réalise un court métrage qui est présenté à Cannes, en 1995.
En 1997, Steven Spielberg lui offre un rôle qui lui sert de catalyseur dans Il faut sauver le soldat Ryan. La voix rauque du comédien lui permet de se démarquer dans le doublage, puisqu’il incarne le robot poétique du Géant de fer, création de Brad Bird. Dans Les gardiens de la Galaxie, il pare de sa voix le généralissime Groot pour des répliques pour le moins minimalistes, mais forcément culte.
En 2000, le film de science-fiction horrifique Pitch Black fait de lui une vedette à part entière dans le rôle voyou de Richard Riddick, qu’il incarnera deux fois de plus, sans trop de succès, malgré la démesure du second épisode, intitulé Les Chroniques de Riddick, toujours signé par David Twohy.
La suite sera caractérisée par la franchise des Fast & Furious, qu’il saisit dès le premier volet, en 2001. S’il n’est pas du troisième volet, il jouera au total dans plus de huit épisodes qui rapporteront des milliards de dollars dans le monde.
Toutefois, à l’exception du premier xXx, en 2002, toutes ses tentatives de lancer de nouvelles franchises en dehors des F&F échoueront lamentablement, en raison du style roublard du comédien qui choisit mal ses cinéastes.
Parmi les échecs, citons Jugez-moi coupable de Sidney Lumet (2006), Babylon A.D. de Mathieu Kassovitz (2008), Le dernier chasseur de sorcières de Breck Eisner (2015) et Bloodshot de David Wilson (2020) qui sortira en France directement en VOD en raison de l’épidémie de Covid-19.