Acteur finlandais, Urho Somersalmi en 1888 à Helsinki et s’est rapidement formé au métier de comédien. Ainsi, il a officié au sein du Théâtre national finlandais à partir de 1908 jusqu’à la fin des années 50. Il a notamment incarné les héros au grand cœur sur les planches ou encore les amants fougueux. Dès la naissance du cinéma en Finlande, il est sollicité pour incarner le même type de personnage à l’écran. Ainsi, on peut le voir dans Sylvi (1913) du pionnier Teuvo Puro. Ensuite, il est visible dans À travers les rapides (Mauritz Stiller, 1921) et Hans engelska fru (Gustaf Molander, 1927).
Il s’impose alors comme l’une des grandes vedettes du cinéma finlandais balbutiant et trouve un premier rôle dans Tukkijoella (Wilho Ilmari et Axel Slangus, 1928), puis dans Työn sankarilaulu (Kalle Kaarna, 1929). Toujours en forme, il joue dans Charlotte Löwensköld (Gustaf Molander, 1930) et suit ensuite le développement du cinéma de son pays en jouant pour la firme Suomi-Filmi. Pour cette compagnie, il joue dans Jääkärin morsian (Risto Orko, 1938). Sa carrière continue durant la Seconde Guerre mondiale et il peut à nouveau apparaître dans un rôle central pour le drame Pimeänpirtin hävitys (Ilmari Unho, 1947).
Considéré à juste titre comme un pionnier du cinéma finlandais, il est choisi pour incarner le rôle culte de Väinämöinen dans Sampo, le jour où la Terre gela (Alexandre Ptouchko, 1959), coproduction avec l’URSS dont le tournage a duré près de deux ans. Il s’agit de sa dernière apparition à l’écran.
En 1962, alors âgé de 73 ans, Urho Somersalmi a assassiné sa femme à coup de hache, avant de se donner la mort par pendaison. Une fin tragique qui glace les sangs.