Acteur et producteur américain, Stephen Dorff débute dès sa plus tendre enfance dans quelques séries télévisées avant d’être le héros du film The Gate (Takacs, 1987), petite production canadienne qui connaît un beau succès aux USA. Il enchaîne ensuite les séries télévisées comme Roseanne et What a Dummy.
Au début des années 90, il devient un jeune premier aux dents longues avec des prestations dans La puissance de l’ange (Avildsen, 1992), La nuit du jugement (Hopkins, 1993), Backbeat (Softley, 1994), I Shot Andy Warhol (Harron, 1996), Blood and Wine (Rafelson, 1997), Blade (Norrington, 1998) et Cecil B. Demented (Waters, 2000).
Malheureusement, si certains choix s’avèrent audacieux, peu sont payants au box-office et la carrière de Stephen Dorff bat sérieusement de l’aile. Il va progressivement passer par la case DTV où il semble cachetonner. On le voit notamment dans Riders (Pirès, 2002), La gorge du diable (Figgis, 2003), Alone in the Dark (Boll, 2005), World Trade Center (Stone, 2006), Public Enemies (Mann, 2009) et Somewhere (Coppola, 2010). Toutefois ces derniers titres plus prestigieux ne doivent pas masquer un nombre conséquent de rôles dans des productions mineures.
Des années 2010, on sauvera surtout Les immortels (Singh, 2011), Zaytoun (Riklis, 2013) et Leatherface (Bustillo, Maury, 2017). Stephen Dorff doit un renouveau de sa carrière grâce à la télévision et notamment son rôle central dans la troisième saison de True Detective, tournée en 2019.