Acteur, réalisateur et scénariste français, Roger Pigaut apprend son métier d’acteur dans le cours de Raymond Rouleau avant d’entrer au Conservatoire. Il est choisi en 1943 par Henri Fescourt pour interpréter le rôle principal du film Retour de flamme, ce qui lui met le pied à l’étrier. Roger Pigaut joue ensuite un amant tragique dans Douce (Autant-Lara, 1943), puis un bûcheron sympathique dans Sortilèges (Christian-Jaque, 1945).
Roger Pigaut est encore intéressant dans Antoine et Antoinette (Becker, 1947) et Les frères Bouquinquant (Daquin, 1947), mais sa carrière commence à battre sérieusement de l’aile au début des années 50. On le retrouve dans des rôles secondaires dans Théodora, impératrice de Byzance (Freda, 1953), Napoléon (Guitry, 1954) et Le comte de Monte-Cristo (Vernay, 1954).
Il décide de se mettre en retrait en tant qu’acteur et se lance dans la réalisation avec Cerf-volant du bout du monde (1958), une coproduction franco-chinoise. L’échec du film le pousse à accepter des rôles à la télévision, puis il tourne son second film avec Claude Faraldo : La jeune morte (1965) : nouvel échec commercial.
Il incarne alors un méchant pirate dans Indomptable Angélique (1967) et Angélique et le sultan (1968), tous deux de Bernard Borderie qu’il retrouve pour Catherine (1969). Toutefois, Roger Pigaut ne tournera quasiment plus que pour la télévision en tant qu’acteur.
Il tourne quelques polars corrects en tant que réalisateur : Comptes à rebours (1971), Trois milliards sans ascenseur (1972) et Le guêpier (1976), mais il s’oriente définitivement vers la réalisation télévisuelle de 1975 à sa mort.
Roger Pigaut décède en 1989 à l’âge de 70 ans.