Formé au cours Simon, Paul Le Person débute au théâtre en 1954, et au cinéma deux ans plus tard. Il devient l’un des seconds rôles les plus précieux de la scène et de l’écran, y compris à la télévision où il apparaît dans de nombreuses productions des années 70 et 80.
Claude Lelouch lui donne les rôles d’un pompiste dans Un homme et une femme (1966) et d’un faussaire dans Le voyou (1970). Il est policier pour Pierre Richard (Les malheurs d’Alfred, 1972), tandis qu’il endosse les habits de prêtre pour Luis Buñuel (Le fantôme de la liberté, 1974) et Philippe de Broca (Vipère au poing, 2004), facteur pour Claude Chabrol (Le cheval d’orgueil, 1980) ou magistrat pour Philippe Lefebvre (Le juge, 1983).
Paul Le Person est également adjoint des services secrets dans Le grand blond avec une chaussure noire (1972) d’Yves Robert, passeur dans Les violons du bal (1974) de Michel Drach, marchand d’armes dans Chobizenesse (1975) de Jean Yanne, et de meubles dans Coup de tête (1979) de Jean-Jacques Annaud.
Il est tout aussi à l’aise en clochard dans Le jumeau (1984) d’Yves Robert, médecin dans Monsieur de Pourceaugnac (1985) de Michel Mitrani, révolutionnaire dans L’Autrichienne (1989) de Pierre Granier-Deferre ou gardien dans Bernie (1996) d’Albert Dupontel.
On le croise également en père de Dominique Sanda dans Les ailes de la colombe (1981) de Benoit Jacquot, ou en grand-père d’Éric Caravaca dans La chambre des officiers (2001) de François Dupeyron.
Ce solide comédien a également été dirigé par Louis Malle, Alain Cavalier et Francis Girod. Paul Le Person tourne jusqu’à sa mort, survenue en 2005.
