Réalisateur, scénariste et producteur espagnol, Paco Plaza est né à Valencia en 1973. Il a suivi des cours de cinéma à Madrid et a commencé à tourner des courts-métrages dès le milieu des années 90.
Paco Plaza, espoir du cinéma horrifique des années 2000
Il réalise son premier long-métrage en 2002 dans le sous-genre horrifique du film de secte : Les enfants d’Abraham. Malgré la qualité moyenne du métrage, celui-ci décroche le Grand Prix du Festival de Sitges et obtient des critiques positives qui l’encouragent à continuer. Paco Plaza enchaîne avec un autre film horrifique intitulé L’enfer des loups (2004). Cette fois, le produit atterrit directement dans les bacs de DVD en France sans passer par la case cinéma.
La collaboration fructueuse avec Jaume Balaguero
La véritable révélation pour le grand public intervient lorsqu’il devient le coréalisateur avec son complice Jaume Balaguero de l’effrayant [Rec] (2007) qui sublime le genre du found footage. Le métrage au budget serré est un carton mondial et les Français répondent présents avec 554 330 amateurs de frissons dans les salles. Les deux complices enchaînent aussitôt avec [REC] 2 (2009) qui décroche encore un beau score malgré une qualité déclinante. Ils furent encore 493 480 zombis dans les salles obscures.
Par la suite, les deux coréalisateurs ont choisi de se concentrer chacun sur un chapitre de la saga et Paco Plaza livre un [REC]³ Genesis (2012) inégal, mais qui a le mérite de proposer un spectacle gore décomplexé. Les chiffres, eux, sont en baisse avec 362 993 convives pour un mariage très gore.
Diversification des dernières années
Retrouvant son indépendance, Paco Plaza tourne un peu pour la télévision et revient avec un ratage complet, le très mauvais Verónica (2017) qui fait vraiment douter de sa capacité à se renouveler. Le film ne séduit que 143 311 curieux.
Finalement, il change de registre avec le thriller Eye for an eye (2019) avec Luis Tosar qui n’est pas inintéressant, mais qui sort directement en VOD sur notre territoire. Il faut donc attendre 2022 et la sortie d’Abuela (2021) pour que Paco Plaza investisse à nouveau les grands écrans français avec une œuvre à l’ambiance morbide. Il a réuni 95 464 hispanophones, mais prouve qu’il peut s’affranchir des règles d’un genre qu’il chérit plus que tout.