Actrice yougoslave et serbe, Milena Dravić est née en 1940 à Belgrade, située dans la partie serbe du territoire. Elle débute comme élève dans une école de danse, avant d’être repérée par des gens de cinéma. Ainsi, elle entame sa riche carrière dès 1959, devenant assez rapidement l’égérie de la Nouvelle vague yougoslave.
L’égérie de la Nouvelle Vague yougoslave
Elle est ainsi repérée dans Pesceni grad (Bostjan Hladnik, 1962), Les diables rouges face aux SS (Veljko Bulajic, 1962), L’homme n’est pas un oiseau (Dusan Makavejev, 1965). On la retrouve même dans des œuvres internationales comme Des filles pour l’armée (Valerio Zurlini, 1965). Parmi ses titres majeurs, on trouve aussi Jutro (Mladomir ‘Purisa’ Djordjevic, 1967) et de nombreuses comédies qui ont fait d’elle une vraie star dans son pays.
En 1969, elle tourne dans L’embuscade (Zivojin Pavlovic, 1969) qui ne parvient pas à sortir dans les salles à cause de la censure de l’Etat. Elle est suffisamment populaire pour échapper à la vindicte et elle enchaîne avec des œuvres populaires comme Cross Country (Mladomir ‘Purisa’ Djordjevic, 1969), La Bataille de la Neretva (Veljko Bulajic, 1969) et surtout le très apprécié WR ou les mystères de l’organisme (Dusan Makavejev, 1971).
Une carrière impressionnante forte de plus de 160 crédits
Par la suite, la comédienne reste particulièrement active avec La cinquième offensive (Stipe Delic, 1973), Strah (Matjaz Klopcic, 1974), Aller-retour (Aleksandar Petkovic, 1978), Traitement spécial (Goran Paskaljevic, 1980), Anticasanova (Vladimir Tadej, 1985), Baril de poudre (Goran Paskaljevic, 1998) et Boomerang (Dragan Marinkovic, 2001). Elle a pu ainsi participer à plus de 160 titres sur l’ensemble de son impressionnante carrière.
Milena Dravić décède en 2018 à l’âge de 78 ans des suites d’une grave maladie.