Maurice Ronet

Acteur
Portrait Maurice Ronet dans Plein Soleil

Personal Info

  • Nationalité : Français
  • Date de naissance : 13 avril 1927 à Nice (France)
  • Date de décès : 14 mars 1983 à Paris (France)

Biographie

Note des spectateurs :

Maurice Ronet fut l’une des vedettes les plus ténébreuses et talentueuses des années 1950-70. Il a trouvé ses meilleurs rôles avec Louis Malle (Ascenseur pour l’échafaud, 1957 ; Le Feu follet, 1963), René Clément (Plein soleil, 1960) et Michel Deville (Raphaël ou le débauché, 1971).

Les grands rôles pour Malle et Clément

Formé au Conservatoire, Maurice Ronet débute au cinéma dans Rendez-vous juillet (1949) de Jacques Becker, un film générationnel dans lequel il partage l’affiche avec de jeunes espoirs du cinéma français, comme Daniel Gélin et Nicole Courcel.

Il joue ensuite des seconds rôles dans des bandes typiques du cinéma commercial des années 50, assassiné dans les premières minutes de La Môme vert-de-gris (1953) de Bernard Borderie, curé dans le segment “La luxure” des Sept péchés capitaux (1952) d’Yves Allégret, ou jeune noble dans Les Aristocrates (1955) de Denys de La Patellière.

C’est Louis Malle qui fait de lui une vedette du cinéma français en lui donnant le rôle du criminel pris au piège dans Ascenseur pour l’échafaud, en 1958, où il a pour partenaire Jeanne Moreau. Deux ans plus tard, il est dans la peau du cynique Philippe Greenleaf, amant de Marie Laforêt, et harceleur de Delon, dans le film culte Plein soleil (1960).

Ronet excelle à incarner des personnages tantôt durs, tantôt vulnérables. Et c’est en étant dirigé à nouveau par Louis Malle qu’il incarne l’antihéros désespéré du Feu Follet (1963), d’après le roman de Drieu la Rochelle, sans doute son plus beau rôle. Il reste dans le registre sombre dans Trois chambres à Manhattan (1965), bonne adaptation de Simenon signée Marcel Carné, où il partage l’affiche avec Annie Girardot.

Maurice Ronet, interprète de Chabrol, Deray et Deville

Partagé entre des auteurs de la Nouvelle Vague (Jacques Doniol-Valcroze) et des réalisateurs plus classiques (Jean Valère), il débute une belle collaboration avec Claude Chabrol, ex-prisonnier de guerre dans La Ligne de démarcation (1966), espion dans La Route de Corinthe (1967), victime dans Le Scandale (1967), ou amant assassin dans La Femme infidèle (1968).

Au cours ce cette décennie prolifique où il tourne une trentaine de métrages, on le voit aussi dans le film de guerre britannique Les Vainqueurs (1963) de Carl Foreman, La Ronde (1964), « pince-fesses de luxe » (Georges Sadoul) de Roger Vadim, la coproduction franco-américaine Les Ceinturions (1966) de Mark Robson, et surtout La Piscine (1969) de Jacques Deray, où il retrouve Delon, aux côtés Romy Schneider.

Les années 70 le voient associé à trois films traitant du libertinage. Il incarne Raphaël ou le Débauché (1971) auprès de Françoise Fabian pour Michel Deville, Don Juan 73 (aux côtés de Bardot) pour Roger Vadim, et fait partie de la distribution de l’inénarrable Madame Claude (1976) de Just Jaeckin. Il est aussi, avec Michel Bouquet, la vedette du Dernier saut (1970), drame criminel méconnu d’Edouard Luntz.

Mais il joue de plus en plus en participation ou dans des seconds rôles, inspecteur de police dans Marseille contrat (1974) de Robert Parrish, député dans Mort d’un pourri (1977) de Georges Lautner, père de l’ado de Beau-père (1981) de Bertrand Blier, ou caïd dans La Balance (1982) de Bob Swaim.

Maurice Ronet, qui était aussi réalisateur, écrivain et musicien, tourne jusqu’à sa mort, en 1983.

Gérard Crespo

Filmographie (réalisateur) :

  • 1964 : Le Voleur du Tibidabo
  • 1976 : Bartleby

Filmographie

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