Acteur américain, Lance Henriksen a plus de deux cent cinquante contributions télévision et cinéma à son actif entre 1972 et nos jours. Né d’un père norvégien et d’une mère américaine, Lance Henriksen s’est passionné pour la comédie après une scolarité problématique. Il parvient à intégrer l’Actors Studio et obtient plusieurs rôles Off-Broadway.
Un second rôle culte des années 80
Au début des années 70, il commence à jouer des petits rôles dans des films comme Un après-midi de chien (Lumet, 1975), Rencontres du troisième type (Spielberg, 1977), Damien : La malédiction 2 (Taylor, 1978) et Le prince de New York (Lumet, 1981).
Lance Henriksen voit sa carrière accélérée par sa rencontre avec James Cameron qui l’utilise dans quasiment tous ses films. Ils collaborent sur Piranhas 2 (1981), Terminator (1984) et Aliens, le retour (1986) où il incarne l’androïde Bishop. Entre-temps, il a incarné l’astronaute Wally Schirra dans L’étoffe des héros (Kaufman, 1983).
Puis, il enchaîne les rôles de méchant dans A double tranchant (Marquand, 1985), Aux frontières de l’aube (Bigelow, 1987) et Johnny Belle Gueule (Hill, 1989). Il retrouve le rôle de Bishop dans Alien 3 (Fincher, 1992), avant de passer les années 90 à cachetonner dans un nombre considérable de films, de séries A, B ou Z. Dans ce flot de productions, on peut extraire Jennifer 8 (Robinson, 1992), Chasse à l’homme (Woo, 1993) où il cabotine à mort, Absolom 2022 (Campbell, 1994), Mort ou vif (Raimi, 1995) et Dead Man (Jarmusch, 1995).
Le cachetonneur des années 2000-2010
Entre 1996 et 1999, il devient le héros de la série télé Millenium dont il tourne plus de soixante épisodes. Ensuite, il revient au cinéma avec Scream 3 (Craven, 2000), Alien Vs Predator (Anderson, 2004), Dying God (Lambot, 2008), Appaloosa (Harris, 2008) ou Stung (Diez, 2015).
On notera toutefois que la plupart de ses films des années 2000-2010 ne sont jamais sortis chez nous (ou alors en vidéo). Il participe également fréquemment à la création de jeux vidéo. Lance Henriksen joue encore actuellement dans près de six à huit films par an.