José Quaglio

Acteur et réalisateur italien, José Quaglio commence une carrière cinématographique au milieu des années 50. Il est visible dans Le vicomte de Bragelonne (Cerchio, 1954), Le sang à la tête (Grangier, 1956) et Trois jours à vivre (Grangier, 1957). Après une pause télévisuelle, on le revoit dans Le vice et la vertu (Vadim, 1963), mais c’est surtout Le conformiste (Bertolucci, 1970) qui le révèle enfin.

Il enchaîne alors les rôles dans Je suis vivant ! (Lado, 1971), Qui l’a vue mourir ? (Lado, 1972), L’affaire Matteotti (Vancini, 1973), Giordano Bruno (Montaldo, 1973), La cousine (Lado, 1974), 1900 (Bertolucci, 1976) et L’humanoïde (Lado, 1979).

Dans les années 80, José Quaglio tourne essentiellement des séries italiennes. Après avoir réalisé le film Lia, rispondi (1992), il décide de résider en France, où on peut le voir dans plusieurs films, dont Max & Jérémie (Devers, 1992) et Les couleurs du diable (Jessua, 1997).

José Quaglio décède en 2007 à l’âge de 83 ans.

Virgile Dumez

Filmographie de José Quaglio

Réalisateur, long métrage

• 1992 : Lia, rispondi

Acteur, longs métrages

• 1944 : L’Ange de la nuit, d’André Berthomieu
• 1954 : Escalier de service, de Carlo Rim
• 1954 : Le Vicomte de Bragelonne, de Fernando Cerchio
• 1955 : Passion de femmes, de Hans Herwig
• 1956 : Le Sang à la tête, de Gilles Grangier
• 1957 : Trois jours à vivre de Gilles Grangier
• 1960 : Natercia, de Pierre Kast
• 1963 : Le Vice et la Vertu, de Roger Vadim
• 1963 : Le Terroriste (Il terrorista) de Gianfranco De Bosio
• 1970 : Mes mains sur ton corps (Le tue mani sul mio corpo) de Brunello Rondi
• 1970 : Le Conformiste (Il conformista), de Bernardo Bertolucci
• 1971 : Je suis vivant ! (La corta notte delle bambole di vetro) d’Aldo Lado
• 1972 : Obsédé malgré lui (Nonostante le apparenze… e purchè la nazione non lo sappia… all’onorevole piacciono le donne) de Lucio Fulci
• 1972 : Qui l’a vue mourir ? (Chi l’ha vista morire?) d’Aldo Lado
• 1973 : L’affaire Matteotti (Il delitto Matteotti) de Florestano Vancini
• 1973 : La Tour du désespoir (Sepolta viva) d’Aldo Lado
• 1973 : Giordano Bruno de Giuliano Montaldo
• 1974 : La Cousine (La cugina) d’Aldo Lado
• 1975 : Mondo candido de Gualtiero Jacopetti et Franco Prosperi
• 1975 : Les mille et un plaisirs (La verginella) de Mario Sequi
• 1976 : I prosseneti de Brunello Rondi
• 1976 : 1900 (Novecento) de Bernardo Bertolucci
• 1977 : Voyeur pervers (L’occhio dietro la parete) de Giuliano Petrelli
• 1978 : Nero veneziano de Ugo Liberatore
• 1979 : L’Humanoïde (L’umanoide) d’Aldo Lado
• 1980 : L’ebreo fascista de Franco Molè
• 1982 : Il quartetto Basileus de Fabio Carpi
• 1987 : Barbablù, Barbablù de Fabio Carpi
• 1992 : Max et Jérémie, de Claire Devers
• 1997 : Les Couleurs du diable, d’Alain Jessua
• 1997 : Homère, la dernière odyssée (Nel profondo paese straniero), de Fabio Carpi
• 1999 : Il guardiano de Egidio Eronico
• 2003 : Le intermittenze del cuore de Fabio Carpi