Acteur, réalisateur et scénariste français, Jean-François Gallotte a reçu une formation théâtrale avec Antoine Vitez. Ensuite, il a travaillé avec diverses troupes théâtrales avant de s’intéresser au cinéma et à la réalisation. Il écrit, réalise et joue le moyen-métrage Point final à la ligne (1976) qui ne sort en salles qu’en 1981, puis participe activement à la radio libre Carbone 14 à laquelle il consacre un documentaire en 1983 intitulé Carbone 14, le film. Il continue à réaliser avec Le chien (1984) où il fait tourner la grande Micheline Presle. En 1987, il joue le projectionniste dans Irena et les ombres d’Alain Robak et réalise la comédie loufoque Jamais deux sans trois (1988).
Toutefois, devant les difficultés pour monter des projets alternatifs, Jean-François Gallotte va se concentrer progressivement sur sa carrière d’acteur, même s’il réalise de temps à autre des documentaires.
Dès lors, il devient un second rôle récurrent du cinéma et de la télévision française avec plus de cent cinquante rôles à son crédit, parfois très courts. On a pu l’apprécier entre autres dans Baby Blood (Robak, 1990), Adrénaline (collectif, 1990), Parano (collectif, 1994), Ma vie en rose (Berliner, 1997), Zonzon (Bouhnik, 1998), Fin août, début septembre (Assayas, 1998), La nouvelle Eve (Corsini, 1999), 15 août (Alessandrin, 2001), et Grégoire Moulin contre l’humanité (de Penguern, 2001).
Puis, il continue à incarner des seconds rôles dans des productions très variées comme Rencontre avec le dragon (Angel, 2003) où il joue un pape, Espace détente (Solo, Bolloc’h, 2005), Michou d’Auber (Gilou, 2007) et L’élève Ducobu (de Chauveron, 2011).
En 2015, Jean-François Gallotte réalise Louise qui ne fait guère parler d’elle. Il retourne donc aux seconds rôles avec notamment Stars 80, la suite (Langmann, 2017) et plus récemment Super Z (de Volte, Tabarly, 2021).