Actrice et productrice américaine, Jane Fonda est la fille de l’acteur Henry Fonda. Dès les années 50, elle arpente les scènes de théâtre des Etats-Unis et est encouragée dans sa vocation par Lee Strasberg. Au début des années 60, elle se lance dans le cinéma. Elle interprète des œuvres comme La rue chaude (Dmytryk, 1962), Les félins (Clément, 1964), La ronde (Vadim, 1964) et remporte un beau succès avec Cat Ballou (Silverstein, 1965). Elle confirme sa popularité avec La poursuite impitoyable (Penn, 1966), Pieds nus dans le parc (Saks, 1967) et Barbarella (Vadim, 1968).
Toutefois, c’est bien On achève bien les chevaux (Pollack, 1969) qui fait d’elle une véritable star à part entière, ce qui est entériné par le succès de Klute (Pakula, 1971). A partir des années 70, elle se consacre de plus en plus à son engagement politique en faveur de la paix et du féminisme. Elle tourne moins, mais reste magnifique dans Julia (Zinnemann, 1977), Le retour (Ashby, 1978), Le syndrome chinois (Brooks, 1979), Comment se débarrasser de son patron (Higgins, 1980) et La maison du lac (Rydell, 1981).
On l’apprécie encore dans des polars comme Agnès de Dieu (Jewison, 1985) et Le lendemain du crime (Lumet, 1986). Les années suivantes, elle est peu présente sur grand écran et son véritable retour se fait avec Sa mère ou moi (Luketic, 2005). Toujours aussi rare, elle illumine encore de sa présence Le majordome (Daniels, 2013), Youth (Sorrentino, 2015) et plus récemment Le Book Club (Holderman, 2018).
Elle restera à jamais une grande dame, politiquement engagée, et détentrice de deux Oscars de la meilleure actrice pour Klute et Le retour.
Les critiques des films avec Jane Fonda sur CinéDweller
- 1981 : La maison du lac (On Golden Pond), de Mark Rydell