Acteur et producteur américain, James Woods a d’abord voulu être pilote de chasse, puis il fait des études de sciences politiques. A la fin des années 60, il change de voie et s’oriente vers la comédie. Il obtient des petits rôles dans Les visiteurs (Kazan, 1972), Nos plus belles années (Pollack, 1973), Le flambeur (Reisz, 1974), La fugue (Penn, 1975), Tueurs de flics (Becker, 1979). Preuve qu’il intéresse déjà de grands cinéastes.
Le sommet des années 80
Parallèlement, il mène une carrière très active à la télévision et rencontre un beau succès avec la mini-série Holocauste (1978). On le voit encore dans L’œil du témoin (Yates, 1981), mais c’est David Cronenberg qui lui offre le rôle principal qui marquera des générations avec Vidéodrome (1983).
Désormais, la carrière de James Woods décolle et les années 80 seront magnifiques pour lui avec Il était une fois en Amérique (Leone, 1984), Cat’s Eye (Teague, 1985), Salvador (Stone, 1986), Pacte avec un tueur (Flynn, 1987), Cop (Harris, 1988), Etat de choc (Becker, 1988), Coupable ressemblance (Ruben, 1989). Ces multiples séries B l’amènent à accepter de jouer dans le buddy movie La manière forte (Badham, 1991) avec Michael J. Fox.
Les rôles de méchant des années 90
Dans les années 90, on retrouve James Woods dans L’expert (Llosa, 1994) face à Stallone et Sharon Stone, Casino (Scorsese, 1995), Nixon (Stone, 1995), Contact (Zemeckis, 1997), Vampires (Carpenter, 1998), Virgin Suicides (Coppola, 1999), L’enfer du dimanche (Stone, 1999), Jugé coupable (Eastwood, 1999).
Un acteur qui donne de la voix
Sans doute lassé d’incarner toujours des méchants dans des films sérieux, il consacre les années 2000 à des divertissements plus familiaux comme Ecarts de conduite (Marshall, 2001) et il donne de la voix dans de nombreux films animés, ainsi que des jeux vidéo.
Ces dernières années, James Woods est davantage présent à la télévision, notamment dans des séries comme Ray Donovan (2013), Les Griffin et aussi en tant que voix de Lex Luthor dans la série animée Justice League Action (2016-2017).
A noter que l’acteur a multiplié les prises de position extrêmes depuis une vingtaine d’années, affirmant son soutien à la frange la plus radicale des Républicains. Il est également sous le feu des accusations des féministes pour comportements déplacés et agressifs envers des femmes. De quoi alimenter un peu plus son image de bad boy.