Acteur américain, James Darren débute au cinéma avec un premier rôle dans la série B Rumble on the Docks (1956) de Fred F. Sears. Il enchaîne avec des films comme Le bal des cinglés (1957) de Richard Quine, Les frères Rico (1957) et Le salaire de la violence (1958) de Phil Karlson. Beau gosse, il joue les beach boys en partageant l’affiche d’Un amour de vacances (1959) de Paul Wenkos, aux côtés de Sandra Dee et Cliff Robertson.
Vedette de productions à petit budget ou second rôle de longs métrages à plus forte audience, James Darren tourne le biopic La vie ardente de Gene Krupa (1959) de Don Weiss ou les films de guerre Les marines attaquent (1960) de Hall Bartlett et Les canons de Navarone (1961) de J. Lee. Thompson.
On peut aussi citer Le seigneur d’Hawaï (1962) de Guy Green, Gidget à Rome (Wenkos, 1963) et Pleins phares (1964) de Jack Arnold. Le comédien s’oriente ensuite vers la télévision où il obtient un gros succès avec la série culte Au cœur du temps (1966-67). Il revient au grand écran avec Paroxismus (1969) de Jesús Franco, dont il tient le rôle principal. Mais ce come-back n’est pas fructueux et il faudra attendre The Boss’Son (1978) de Bobby Roth pour le revoir au cinéma.
Car le petit écran est devenu son lieu d’activité principal à partir des années 70, et il devient même réalisateur de téléfilms et d’épisodes de séries dès la décennie suivante. Bien plus tard, il retrouve les chemins des studios de cinéma avec Random Acts (2001) d’Angela Garcia Combs puis Lucky (2017) de John Carroll Lynch. James Darren est décédé le 2 septembre 2024 à l’âge de 88 ans.