Retour sur la carrière de François Négret
François Négret est un acteur français peu connu du grand public, qui a pourtant eu l’occasion de voir son visage marquant, et son regard puissant, des dizaines de fois, dans des œuvres marquantes, notamment, autour de la vingtaine dans les années 80, quand il apparaît consécutivement dans Au revoir les enfants de Louis Malle (1987) et surtout De bruit et de fureur (1987), l’un des chefs-d’œuvre de Jean-Claude Brisseau, dont il est le protagoniste écorché principal. Son rôle et la force de son jeu sont inoubliables. Il sera d’ailleurs présent dans Noce Blanche du même Brisseau, en 1989. Il tiendra aussi l’un des rôles principaux de Plein fer, le premier long de fiction au cinéma de José Dayan (1990) qui devait lui permettre d’exploser à l’écran, mais le film est un échec qui le précipitera dans les seconds rôles de cinéma (Diên Biën Phu, en 1992) et surtout dans la production télévisuelle où il fera l’essentiel de sa carrière dans les années 90, comme de très nombreux jeunes comédiens apparus dans les années 80.
François Négret, un acteur charismatique bien aimé des auteurs
On notera des apparitions récurrentes au cinéma dans les années 2000/2010 chez Serge Bozon (La France, Tip Top, Madame Hyde), Guillaume Nicloux (La religieuse, Les confins du monde), et, à la télé, chez José Dayan.
Apprécié des auteurs du cinéma français pour son charisme et sa présence évidente, il tourne pour Bohringer réalisateur (C’est beau une ville la nuit, en 2006), Cédric Kahn (Les regrets), Dominique Cabrera (Ça ne peut pas continuer comme ça), Brigitte Sy (L’astragale), Philippe Faucon (Amin), et plus récemment Valeria Bruni Tedeschi (Les estivants).