Acteur et producteur danois, Dar Salim est né en 1977 à Bagdad, en Irak. Toutefois, il n’a pas un an lorsque sa famille fuit le pays tenu d’une main de fer par Saddam Hussein. La famille est exilée durant plusieurs années entre la Syrie et la Bulgarie. Finalement, en 1984, Dar Salim s’installe avec sa famille au Danemark où le gamin va enfin grandir en paix et obtenir la nationalité du pays. Durant sa jeunesse, Dar Salim se cherche et multiplie les jobs temporaires dans des domaines très variés comme barman, professeur de fitness, bagagiste pour une compagnie aérienne. De temps à autre, il fait également l’acteur pour la télévision.
Toutefois, en 2008, sa carrure imposante lui permet d’obtenir le rôle principal du film d’action danois Gå med fred Jamil – Ma salama Jamil (Omar Shargawi, 2008). Ainsi, il a l’opportunité de jouer dans des séries télé, mais aussi dans le film Submarino (Thomas Vinterberg, 2010). Pourtant, Dar Salim a du mal à obtenir des rôles principaux et doit souvent se contenter de jouer les gros durs dans des productions comme The Devil’s Double (Lee Tamahori, 2011), Hijacking (Tobias Lindholm, 2012), Exodus : Gods and Kings (Ridley Scott, 2014) et A War (Tobias Lindholm, 2014).
Entre 2013 et 2016, le comédien interprète un rôle récurrent dans 30 épisodes de la série Dicte. Il est aussi repéré dans des épisodes de la série événement Game of Thrones, ainsi que dans Borgen. Au cinéma, on le retrouve dans Darkland (Fenar Ahmad, 2017) qui fait de lui une vraie vedette dans son pays. Puis, on le retrouve comme acteur principal de L’informateur (Johannes Naber, 2020), Amour entre adultes (Barbara Topsøe-Rothenborg, 2022) et Darkland Undercover (Fenar Ahmad, 2023).
Cette popularité nouvelle trouve son accomplissement lorsqu’il est en haut de l’affiche de The Covenant : Mission en Afghanistan (Guy Ritchie, 2023) à égalité avec Jake Gyllenhaal. Ensuite, il confirme en jouant un gardien de prison strict dans Sons (Gustav Möller, 2024). Son ascension semble désormais irrésistible.