Actrice britannique, Barbara Leigh-Hunt est née en 1935 à Bath dans le Somerset. Elle a entamé une riche carrière théâtrale dès les années 50 en participant à des pièces jouées à Bristol, mais aussi en intégrant la célèbre Royal Shakespeare Company. Elle privilégie largement cette carrière sur les planches et délaisse totalement le cinéma dans les années 60. Ensuite, elle apparaît uniquement à la télévision dans des retransmissions de pièces du répertoire.
Finalement, elle accepte de jouer le rôle d’une victime étranglée par le tueur à la cravate de Frenzy (Alfred Hitchcock, 1972). Cela reste assurément son rôle le plus marquant, d’autant que le film est un succès et que son visage avec la langue pendue orne les photos d’exploitation de l’époque. La même année, elle interprète aussi Les six femmes d’Henri VIII (Waris Hussein, 1972). Mais à part quelques exceptions, sa carrière se déroule sur scène et au petit écran, comme bon nombre de ses compatriotes.
On peut encore entendre sa voix dans le très beau dessin-animé The Plague Dogs (Martin Rosen, 1982) qui dénonçait le scandale des animaux de laboratoire. Puis, elle joue encore dans Le grand simulateur (Christopher Morahan, 1990) et retrouve le cinéma dix ans plus tard avec un court emploi dans le succès Billy Elliott (Stephen Daldry, 2000). Après un dernier rôle dans Vanity Fair – La foire aux vanités (Mira Nair, 2004), Barbara Leigh-Hunt raccroche les gants, pouvant s’enorgueillir de plus de quarante ans de bons et loyaux services sur les planches britanniques.
Elle est l’épouse de l’acteur de théâtre Richard Pasco.