Audrey Hebpurn, star des années 50 et 60, reste une icône de l’âge d’or hollywoodien dont elle fut l’une des meilleures actrices.
Une star majeure des années 50 et 60
Audrey Hepburn fut du jour au lendemain une star après le triomphe de la comédie romantique Vacances romaines (1954) de William Wyler : sa silhouette gracile, son jeu mutin et son humour irrésistible séduisirent le public, la critique et les professionnels, qui lui décernèrent l’Oscar de la meilleure actrice, le Golden Globe de la meilleure actrice dramatique et le BAFTA de l’actrice britannique. Les années 50 en firent dès lors l’une des reines de l’écran, avec une prédilection pour la comédie. Elle fut ainsi exquise dans Sabrina (1954) et Ariane (1957) de Billy Wilder, tout en brillant dans le musical avec Drôle de frimousse (1957) de Stanley Donen.
Dans un registre plus grave, elle excella dans Guerre et paix (1956) de King Vidor et le western Le Vent de la plaine (1960) de John Huston. En même temps, Audrey Hepburn fut (et demeure) une icône de la mode de par sa collaboration avec le couturier Hubert de Givenchy, qui l’habilla dans plusieurs de ses films dont Diamants sur canapé (1961) de Blake Edwards, peut-être le sommet de sa filmographie.
Audrey Hepburn, icône du septième art de la mode
Dans les années 60, Audrey Hepburn accompagna les derniers feux de la comédie musicale de l’âge d’or dans My Fair Lady (1964) de George Cukor, interpréta un courageux rôle d’homosexuelle dans La Rumeur (1961) de William Wyler, campa une aveugle persécutée dans le thriller Seule dans la nuit (1967) de Terence Young, et continua à régner dans la comédie, partenaire de Cary Grant dans Charade (1963) de Stanley Donen, et William Holden dans Deux têtes folles (1964) de Richard Quine. Un mélange de mélancolie et de légèreté lui convenait à merveille dans le toujours méconnu Voyage à deux (1967) de Stanley Donen.
À partir des années 70, Audrey Hepburn prit ses distances avec le cinéma, mais fit un come-back remarqué dans le nostalgique La Rose et la flèche (1977) de Richard Lester. On la vit par la suite dans Et tout le monde riait (1981) de Peter Bogdanovich et, en guest star, dans Always (1989) de Steven Spielberg. Elle avait accepté un mandat d’ambassadrice de l’UNICEF en 1988.