Acteur, scénariste et réalisateur français, Artus de Penguern est né dans une famille noble de Bretagne. Il s’inscrit en cachette au cours Simon, tout en continuant des études de gestion pour satisfaire ses parents. Il s’inscrit ensuite au Conservatoire libre du cinéma français où il apprend à la fois la comédie, l’écriture scénaristique et la réalisation.
Dès 1980, Artus de Penguern multiplie les petits rôles dans des films comme Guy de Maupassant (Drach, 1981), Danton (Wajda, 1982), Le sang des autres (Chabrol, 1983), Liste noire (Bonnot, 1984), Urgence (Béhat, 1984), Police (Pialat, 1985), Frantic (Polanski, 1988), Mina Tanenbaum (Dugowson, 1993) et La cité de la peur (Berbérian, 1994).
Il écrit et interprète Des nouvelles du bon Dieu (Le Pêcheur, 1995), film iconoclaste assez jouissif. On le revoit dans Belle-maman (Aghion, 1998), Une affaire de goût (Rapp, 2000) et Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (Jeunet, 2000). Toutefois, l’année 2000 est surtout marquée par son passage à la réalisation avec le film devenu culte : Grégoire Moulin contre l’humanité. Le long-métrage est malheureusement un cruel échec public, un flop à 81 209 entrées sur toute la France.
On revoit Artus de Penguern dans des seconds rôles durant la décennie suivante chez Coline Serreau ou encore Etienne Chatiliez. Il parvient à tourner un second film intitulé La clinique de l’amour (2012) qui est un nouveau flop.
Artus de Penguern meurt prématurément d’un AVC en 2013 à l’âge de 56 ans.