Note des spectateurs :

Avec près de 25 films millionnaires au cinéma en France, Sean Connery demeure l’une des personnalités les plus bankables du septième art…  Les plus gros succès de Sean Connery au cinéma ci-dessous (en nombre d’entrées) :

  1. Le jour le plus long (1962 ) 11 930 217
  2. Goldfinger (1965) 6 675 782
  3. Indiana Jones et la dernière croisade (1989) : 6 250 217
  4. Opération tonnerre (1965) : 5 734 877
  5. Bons baisers de Russie (1964) : 5 624 399
  6. Le nom de la Rose (1986) : 4 959 878
  7. James Bond contre Dr. No (1963) : 4 772 909
  8. On ne vit que deux fois (1967) : 4 489 541
  9. Highlander (1986) : 4 141 221
  10. Haute voltige (1999) : 2 261 111
  11. Jamais plus jamais (1983) : 2 582 054
  12. Les diamants sont éternels (1971) : 2 493 739
  13. Les incorruptibles (1987) : 2 459 380
  14. Rock (1996) : 1 894 549
  15. Lancelot (1995) : 1 607 247
  16. La plus grande aventure de Tarzan (1960) : 1 487 727
  17. Shalako (1968) : 1 385 466
  18. Highlander le retour (1991) : 1 377 109
  19. Chapeau melon et bottes de cuir (1998) : 1 326 891
  20. Un pont trop loin (1977) : 1 224 055
  21. A la poursuite d’Octobre Rouge (1990) : 1 150 251
  22. La femme de paille (1964) : 1 088 594
  23. La ligue des Gentlemen Extraordinaires (2003) : 1 027 435
  24. La colline des hommes perdus (1965) : 995 870
  25. Family Business (1989) : 870 037

Parmi les nombreux films de Sean Connery qui méritent d’être soulignés, Soleil Levant de Philip Kaufman (1993) démontrait que l’acteur de plus de 60 ans était toujours dans le coup (815 032 entrées). Pas de printemps pour Marnie (1964) d’Alfred Hitchcock est en revanche une déception (811 415).

La science-fiction n’a pas toujours réussi à l’acteur écossais : Zardoz de Boorman s’arrête à 720 954 spectateurs, quand Meteor et Outland oscillent entre les 550 000 et les 600 000 entrées. La comédie au ton doux-dingue Monty Python, Bandits bandits de Terry Gilliam, parvient péniblement au 536 000 spectateurs. Mais le film est culte.

Parmi les échecs de l’acteur, citons Le gang Anderson, un Sidney Lumet mineur (1971, 370 000), L’homme à la tête fêlée (1966, 248 000), L’homme qui voulut être roi, fresque de John Huston (215 000 entrées en 1976), l’épique Le lion et le vent de John Milius (1975, 193 000), La maison Russie avec Michelle Pfeiffer (186 000, en 1991),  La grande attaque du train d’or de Michael Crichton (180 000, 1979), Meurtres en direct de Richard Brooks (1982, 180 000), le Robin des Bois de Richard Lester avec Audrey Hepburn et Robert Shaw, La rose et la flèche (164 000, 1977), le nanar Medicine Man de John McTiernan (113 900, en 1992), le romanesque La tente rouge de Mikhaïl Kalatozov avec Claudia Cardinale (1971, 91 000), le drame de Fred Zinneman avec le jeune Lambert Wilson, Cinq jours ce printemps-là (88 000 entrées, 1983), Traître sur commande de Martin Ritt (1970, 84 000), et surtout Un Anglais sous les tropiques de Bruce Beresford, fond de tiroir sorti par un indépendant, en 1995 (71 000)…

On peut donc dire qu’en 40 ans de pleine activité, Sean Connery a très rarement connu l’échec, même si sa carrière se cherchait un peu au début des années 70. Tous les chiffres mentionnés ci-dessus explorent les entrées françaises et ne traduisent en rien les carrières américaines qui peuvent bien différentes. Tout oubli est involontaire.

Sources : Le Film Français, CBO Box-Office et autres archives personnelles

Frédéric Mignard

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