Acteur soviétique, Valentin Zoubkov a d’abord servi comme pilote d’aviation durant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, il choisit de s’orienter vers la comédie et entame sa formation. On le voit pour la première fois à l’écran dans un court rôle de chauffeur dans La question russe (Romm, 1948). Par la suite, il obtient des emplois plus conséquents dans C’est ainsi que tout a commencé (Koulidjanov, 1956) et surtout Quand passent les cigognes (Kalatozov, 1957). Il est encore excellent dans Le communiste (Raizman, 1958), La maison natale (Koulidjanov, 1959) et il marque le cinéma soviétique par son rôle de militaire protecteur dans L’enfance d’Ivan (Tarkovski, 1962).
La suite de sa carrière est moins marquante avec de nombreuses œuvres qui n’arriveront pas jusqu’à nous. On peut toutefois citer A la guerre comme à la guerre (Tregoubovitch, 1969). Après quelques autres films plus anodins, il est marqué par la mort de son fils dont il ne se remet pas. Il meurt deux ans plus tard en 1979 d’une sclérose à l’âge de 55 ans.