Ugo Tognazzi

Acteur, Réalisateur
Ugo Tognazzi dans Au nom du peuple italien

Personal Info

  • Nationalité : Italien
  • Date de naissance : 23 mars 1922 à Crémone (Italie)
  • Date de décès : 27 octobre 1990 à Rome (Italie)
  • Crédit visuels : Ugo Tognazzi dans Au nom du peuple italien © 1971 StudioCanal / © 2021 Les Acacias. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Ugo Tognazzi fut, avec Gassman, Manfredi et Sordi, l’un des grands interprètes de la comédie italienne des années 70 et 80.

L’âge d’or de la comédie italienne

Ugo Tognazzi s’est produit sur scène dès 1944 : un répertoire comique qui façonna son métier et lui permit d’aborder le cinéma dans les années 50, de I Cadetti di Guascogna (1950) de Mario Mattoli à La Duchessa di Santa Lucia (1959) de Roberto Bianchi Montero : une décennie de bandes souvent médiocres, parfois tournées en coproduction avec la France, où les vedettes avaient pour nom Walter Chiari, Robert Lamoureux, Fernandel ou Totò. Parfois, il tenait lui-même la tête d’affiche, mais pour des films à petit budget.

Les années 60 changèrent la donne et Ugo Tognazzi devint un monstre sacré de la comédie italienne avec La Marche sur Rome (1962) de Dino Risi, où Vittorio Gassman et lui campaient deux chemises noires embarquées dans de piteuses aventures.

En 1963, Marco Ferreri en fit le protagoniste du sulfureux Le Lit conjugal (avec Marina Vlady), parfum de scandale au Festival de Cannes. Le même cinéaste le dirigea dans l’encore plus subversif Le Mari de la femme à barbe (1964), dans lequel il maltraitait Annie Girardot. L’humour noir et provocateur du cinéaste s’accordait à merveille avec la personnalité et le talent d’Ugo Tognazzi.

Parmi les autres réussites de la comédie italienne que tourna Tognazzi dans les années qui suivirent, on peut citer Fais-moi très mal mais couvre-moi de baisers (1968) et L’Audience (1971) de Dino Risi, et le méconnu Nous voulons les colonels (1973) de Mario Monicelli.

Ugo Tognazzi se risqua aussi à d’autres genres, collaborant avec Pier Paolo Pasolini pour Porcherie (1968) et Aleksandar Petrović pour Le Maître et la marguerite (1972).

Ugo Tognazzi et les univers de Ferreri, Risi, Bertolucci…

Puis ce fut un autre scandale cannois de Marco Ferreri : La Grande bouffe (1973), chef-d’œuvre de comédie noire, s’avéra un jalon de plus dans la filmographie d’Ugo Tognazzi, qui y partageait l’affiche avec Mastroianni, Michel Piccoli et Philippe Noiret.

Après ce sommet, l’acteur continua dans sa lancée et joua dans de nombreuses comédies dont Mes chers amis (1975) de Mario Monicelli, La Chambre de l’évèque (1977) de Dino Risi, Qui a tué le chat ? (1977) de Luigi Comencini, et Les Nouveaux monstres (1978) d’Ettore Scola.

Il donna aussi la réplique à Michel Serrault pour le personnage de Renato dans La Cage aux folles (1978) d’Edouard Molinaro, et ses suites, reprenant le rôle joué sur scène par Jean Poiret. Doublé par Pierre Mondy, Ugo Tognazzi, imposé par la coproduction, ne fut guère convaincant.

On préfèrera ses contre-emplois subtils dans La Terrasse (1980) d’Ettore Scola, ou La Tragédie d’un homme ridicule (1981) de Bernardo Bertolucci, qui lui valut le Prix d’interprétation au Festival de Cannes.

Gérard Crespo

Filmographie (réalisateur, longs métrages)

  • 1961 : Le Souteneur (Il mantenuto)
  • 1967 : Le Nez qui siffle (Il fischio al naso)
  • 1968 : Sissignori
  • 1976 : Qui chauffe le lit de ma femme (Cattivi pensieri)
  • 1979 : Il Viggiatori della sera

Filmographie

Trailers & Videos

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Ugo Tognazzi dans Au nom du peuple italien

Bande-annonce : Le mari de la femme à barbe

Acteur, Réalisateur

Bande-annonce de Le lit conjugal (VOstf)

Bande-annonce de La Grande bouffe

Qui a tué le chat?

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