Acteur, producteur et réalisateur américain, Timothy Hutton est le fils de l’acteur Jim Hutton qui le fait apparaître à l’âge de 5 ans dans Never Too Late (Yorkin, 1965). A la fin des années 70, il tourne quelques téléfilms avant d’être révélé par le premier film de réalisateur de Robert Redford Des gens comme les autres (1980). Le film lui vaut d’être le plus jeune acteur à obtenir l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.
Timothy Hutton, révélation des années 80
Véritable révélation du début des années 80, Timothy Hutton est alors promis à une belle carrière, mais il opère des choix malheureux en tournant dans Taps (Becker, 1981), Daniel (Lumet, 1983), Iceman (Schepisi, 1984) et Le jeu du faucon (Schlesinger, 1985). Si la plupart des films sont bons, ils ne rencontrent que peu de succès. Toujours désireux de tourner avec des grands cinéastes, Timothy Hutton joue dans Made in Heaven : Bienvenue au paradis (Rudolph, 1987), La main droite du diable (Costa-Gavras, 1988), Les eaux printanières (Skolimowski, 1989) et Contre-enquête (Lumet, 1990).
Encore une fois, la plupart de ses choix artistiques s’avèrent audacieux et payants, mais sans affermir sa position à Hollywood. On le retrouve ensuite à l’affiche de Meurtre par intérim (Holland, 1993) et surtout La part des ténèbres (Romero, 1993) dans un double rôle difficile.
La chute des années 90
A partir de là, la suite est plus décevante avec French Kiss (Kasdan, 1995), City of Crime (Irvin, 1997) ou encore Le déshonneur d’Elisabeth Campbell (West, 1999).
En 1998, Timothy Hutton tente de passer derrière la caméra avec Digging to China (1998).
Finalement, durant les années 2000, il a surtout tourné pour la télévision avec des séries comme Les enquêtes de Nero Wolfe, Kidnapped, American Crime, Jack Ryan, The Haunting of Hill House, Murder et Almost Family.
Un second rôle précieux
Toutefois, il a continué à apparaître dans des rôles secondaires au grand écran. On peut citer notamment Fenêtre secrète (Koepp, 2004), Dr. Kinsey (Condon, 2004), Raisons d’État (De Niro, 2006), The Ghost Writer (Polanski, 2010), Tout l’argent du monde (Scott, 2017) et My Beautiful Boy (van Groeningen, 2018).
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