Tim Holt est un acteur américain très populaire dans les années 1940, notamment dans le western qu’il tourne en série pour la RKO. Il trouve ses plus grands rôles chez John Ford, Orson Welles et John Huston.
Fils de la star du cinéma muet Jack Holt, Tim Holt tourne dès l’enfance un premier long, en 1928. Mais, officiellement, sa carrière commence avec le mélo de King Vidor, Stella Dallas, en 1937.
Elevé dans un ranch, le jeune homme va se faire une renommée dans le genre héroïque du western tout au long des années 40, sa période faste avant son retrait d’Hollywood. Un genre qui lui sied bien puisqu’il a été élevé loin d’Hollywood, dans un ranch.
Dans sa carrière courte dans le temps, mais longue en rôles, Tim Holt est dirigé par Michael Curtiz (La bataille de l’or, 1948), John Ford (La chevauchée fantastique, 1939 ; La poursuite infernale, 1946), Robert Stevenson (Back Street, 1941), Edward Dmytryk (Les enfants d’Hitler, 1943), et il se démène dans de nombreux films d’aventure de David Howard et Lesley Landers.
Outre Tim Holt décroche ses deux plus grands rôles chez Orson Welles, dans le film en costume La splendeur des Anderson, un chef d’oeuvre (1942). Puis, il brille dans Le trésor de la Sierra Madre, western tourné au Mexique par John Huston, avec Humphrey Bogart. Le classique indémodable est considéré comme le meilleur long de son auteur.
Longtemps sous contrat pour la RKO qui utilisait régulièrement son charisme dans des westerns, Tim Holt se détourne du cinéma dans les années 50 pour s’installer à Oklahoma. Il revient en 1957 dans une série B horrifique, Le monstre de l’abîme (The Monster that challenged the world) d’Arnold Laven. Peu de temps avant sa mort d’un cancer des os, en 1973, il tourne son ultime film en 1971 chez Herschell Gordon Lewis.
Tim Holt n’a que 54 ans quand il décède.