Actrice et metteur en scène de théâtre française née à New York, Tanya Lopert est la fille du producteur et distributeur Ilya Lopert. Elle débute sa carrière très jeune dans Vacances à Venise (Lean, 1955), mais c’est avec Au bout de la nuit (Garfein, 1961) qu’elle commence à prendre son activité d’actrice au sérieux.
On voit alors Tanya Lopert dans de nombreuses productions européennes comme Les titans (Tessari, 1962), Un drôle de caïd (Poitrenaud, 1964), La chasse à l’homme (Molinaro, 1964), Le vampire de Düsseldorf (Hossein, 1965), Quoi de neuf, Pussycat ? (Donner, 1965) et Compartiments tueurs (Costa-Gavras, 1965).
On la retrouve dans Navajo Joe (Corbucci, 1966), Les gauloises bleues (Cournot, 1968), Le diable par la queue (de Broca, 1969) et Satyricon (Fellini, 1969).
Dans les années 70, elle oriente sa carrière vers un cinéma d’auteur de plus en plus exigeant. Elle participe à Rude journée pour la reine (Allio, 1973), Les naufragés de l’île de la Tortue (Rozier, 1976), Providence (Resnais, 1977), Conte de la folie ordinaire (Ferreri, 1981).
A partir des années 80, elle redevient un second rôle du cinéma français, notamment chez Pierre Granier-Deferre (L’ami de Vincent, L’homme aux yeux d’argent), Claude Lelouch (Edith et Marcel, Viva la vie, Un homme et une femme : vingt ans déjà, Il y a des jours et des lunes) et André Téchiné (Les innocents, Les temps qui changent, L’homme qu’on aimait trop).
Tanya Lopert apparaît aussi dans La petite allumeuse (Dubroux, 1987), Contrainte par corps (Leroy, 1988), Quelques jours avec moi (Sautet, 1988), Bandini (Deruddere, 1989), Cet amour-là (Dahan, 2001) et Sales gosses (Quiring, 2017).
La comédienne a également eu une riche carrière théâtrale dès le début des années 70, qu’elle a prolongée dans les années 2000 en devenant adaptatrice et metteuse en scène de théâtre.