Acteur français, Stanislas Merhar commence des études de musique, section piano, avant d’être découvert par la réalisatrice Anne Fontaine qui lui offre Nettoyage à sec (1997). Ce tout premier rôle majeur lui vaut immédiatement un César du meilleur espoir masculin.
Malheureusement ses choix suivants, plutôt ambitieux d’ailleurs, vont l’éloigner du grand public. Il tourne notamment dans La lettre (Oliveira, 1999), Furia (Aja, 1999), La captive (Akerman, 2000) et Les savates du bon Dieu (Brisseau, 2000). Il est encore choisi pour des rôles importants dans Un monde presque paisible (Deville, 2002) et Adolphe (Jacquot, 2003) où il se mesure à Isabelle Adjani. Aucun de ces films ne trouve vraiment son public.
Les années suivantes, Stanislas Merhar va continuer à tourner régulièrement dans des œuvres peu vues, mais qui montrent son goût pour un certain cinéma d’auteur. On le voit dans Un fil à la patte (Deville, 2005), L’héritage (Babluani, 2006), L’art d’aimer (Mouret, 2011), La folie Almayer (Akerman, 2012), L’ombre des femmes (Garrel, 2015) et il tourne à nouveau dans un film populaire avec Bronx (Marchal, 2020).
Entre-temps, on a pu apprécier Stanislas Merhar dans plusieurs téléfilms de Josée Dayan.