Sara Forestier

Actrice
Affiche de Roubaix une lumière, avec Léa Seydoux

Personal Info

  • Nationalité : Française
  • Date de naissance : 4 octobre 1986 à Copenhague (Danemark)
  • Crédit visuel : Copyrights 2019 Why not productions - Arte France Cinéma / Photo Shanna Besson

Biographie

Note des spectateurs :

Sara Forestier est lauréate de deux César : meilleur espoir pour L’Esquive d’Abdellatif Kechiche et meilleure actrice pour Le Nom des gens de Michel Leclerc.

Elle a montré sa gouaille et sa sensibilité essentiellement dans des films dramatiques, signés Katell Quillévéré (Suzanne), Emmanuelle Bercot (La Tête haute) ou Arnaud Desplechin (Roubaix, une lumière).

Sara Forestier, une révélation Kechiche

Suite à des castings, Sara Forestier obtient des petits rôles dans Les Fantômes de Louba (2001) de Martine Dugowson et La Guerre à Paris (2002) de Yolande Zauberman. Son personnage d’adolescente de banlieue préparant un spectacle de Marivaux dans L’Esquive (2004) de Kechiche lui vaut un beau succès, conforté par la consécration du film et de la jeune actrice à la cérémonie des César. Elle obtient aussi en 2004 le prix Suzanne-Bianchetti, qui récompense tous les ans une comédienne prometteuse.

Sara Forestier poursuit pourtant la décennie de cinéma en second rôle dans des films mineurs, voire ratés, de bons cinéastes : on la voit en jeune fille à marier dans Un fil à la patte (2005) de Michel Deville, ou prostituée dans Combien tu m’aimes ? (2005) de Bertrand Blier. Elle est aussi caissière dans le sketch Cinéma érotique de Polanski pour le film Chacun son cinéma (2007), et passe inaperçue dans la prestigieuse distribution des Herbes folles (2009) d’Alain Resnais.

Elle semble mieux servie sur les planches, jouant dans cinq bons spectacles entre 2007 et 2010, dont La Nuit de l’iguane de Tennessee Williams, mis en en scène par Georges Lavaudant au MC93 Bobigny (2009).

Une prédilection pour les rôles naturalistes

En 2010, Michel Leclerc met en avant son don pour la fantaisie avec Le Nom des gens qui lui vaudra le César de la meilleure actrice. La même année, elle incarne France Gall dans le biopic Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar : une composition délicieuse, malgré l’absence de ressemblance physique avec la chanteuse.

Mais c’est avec le drame naturaliste que Sara Forestier forge sa renommée : elle joue le rôle-titre de Suzanne (2013) de Katell Quillévéré, et se retrouve nommée au César de la meilleure actrice. L’Académie des Arts et Techniques du Cinéma lui accorde également une nomination dans la catégorie second rôle pour ses interprétations de la mère ravagée dans La Tête haute (2015) d’Emmanuelle Bercot, et de la jeune criminelle de Roubaix, une lumière (2009) d’Arnaud Desplechin.

Sara Forestier tourne aussi avec Jacques Doillon (Mes séances de lutte, 2013), les frères Larrieu (L’Amour est un crime parfait, 2014) ou Hélène Angel (Primaire, 2016), mais pour des œuvres manquées qui ne trouvent pas leur public.

En 2017, elle se lance dans la réalisation avec le long métrage M, qu’elle interprète également, et qui traite du thème de l’illettrisme.

Gérard Crespo

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Affiche de Roubaix une lumière, avec Léa Seydoux

Bande-annonce de Filles de joie

Actrice

Bande-annonce de Roubaix, une lumière

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