Trois films, trois échecs. Après deux courts métrages, Richard Kelly délivre un chef-d’œuvre en 2001 avec Donnie Darko, sous-estimé par la presse et le public en son temps. Le film révèle le talent d’un certain Jake Gyllenhaal, alors âgé d’une vingtaine d’années.
En 2006, Southland Tales, bâti sur la réputation culte qu’a pris entre temps son premier long, voit le cinéaste Richard Kelly prendre la grosse tête : mise en scène brillante, mais scénario alambiqué… Son distributeur français le sortira directement en vidéo, après l’échec américain. Une très mauvaise affaire qui participe à construire la réputation d’auteur maudit du réalisateur.
En 2009, Richard Kelly sort son troisième et ultime film. The Box, bénéficie d’un scénario mystérieux, de deux vedettes de cinéma, dont Cameron Diaz, mais le public est de nouveau réfractaire.
Blessé dans son orgueil et désormais ostracisé à Hollywood, Richard Kelly se retire.
En 2019, le distributeur et éditeur vidéo Carlotta propose de célébrer les 20 ans de Donnie Darko, avec une reprise prestigieuse en HD, proposant pour la première fois en France la version director’s cut du film, disponible à l’étranger. Richard Kelly est alors célébré en France dans la presse.
Un come-back à suivre?