Réalisateur, scénariste et acteur italien, Mario Bianchi est le fils du réalisateur Roberto Bianchi Montero. Il débute comme assistant réalisateur sur une vingtaine de productions entre 1967 et 1975, notamment pour Ferdinando Baldi, Siro Marcellini, Mario Bava et son propre père.
Mario Bianchi passe derrière la caméra en 1971 avec le western Au nom du père, du fils, et du colt… (1971). Il enchaîne avec Poker d’as pour un gringo (1972), Le rescapé de la vallée de la mort (1973) et la comédie Des dollars plein la gueule (1973).
A partir de 1976, Mario Bianchi se lance dans la comédie sexy qui cartonne en Italie. On lui doit L’infermiera… di mio padre (1976) et La cameriera nera (1976).
En 1977, il se lance de manière peu convaincante dans une carrière d’acteur (par ailleurs très courte) avec par exemple Opération K (Petrini, 1977). Finalement, il revient à la réalisation avec le polar Provincia Violenta (1978) et Les cinq de la section spéciale (1978) ou encore I guappi non si toccano (1979).
Au début des années 80, Mario Bianchi commence à tourner quelques bandes pornographiques. Il réalise tout de même encore Blanche Neige et les sept sadiques (1982), le film d’horreur La bimba di Satana (1982) et la sexy comédie Emanuelle in the Country (1982). Entre de nombreux films à caractère pornographique, il signe encore quelques bandes érotiques, mais aussi le drame Riflessi di luce (1988), le film d’horreur The Murder Secret (1988) ou le film d’action Jiboa (1989).
A partir de cette époque, la majorité de sa pléthorique production est consacrée à des produits vidéo X dont certains sont interprétés par Rocco Siffredi. Mario Bianchi a ainsi tourné plus d’une centaine de films jusqu’en 2001, souvent sous le pseudonyme de Michael White ou encore Nicholas Moore.