Actrice japonaise, Kirin Kiki commence sa carrière au théâtre dans les années 60, avant de devenir une actrice populaire de la télévision japonaise dans les années 70. Si elle n’a jusqu’alors que des rôles secondaires au cinéma, elle obtient des emplois plus intéressants à partir des années 80. On la voit alors chez des cinéastes plus marquants.
Parmi ses films les plus importants, on peut citer : Mélodie tsigane (Suzuki, 1980), Capone ou les larmes de crocodile (Suzuki, 1985), La grue (Ichikawa, 1988), Un jour étincelant (Fukasaku, 1992), La ville murmurée (Ichikawa, 2000), Kamikaze Girls (Nakashima, 2004), Still Walking (Kore-eda, 2008), Hanezu, l’esprit des montagnes (Kawase, 2011), I Wish, nos vœux secrets (Kore-eda, 2011), Tel père, tel fils (Kore-eda, 2013), Notre petite sœur (Kore-eda, 2015), Les délices de Tokyo (Kawase, 2015), Après la tempête (Kore-eda, 2016) et Une affaire de famille (Kore-eda, 2018).
En 2018, son ultime film, Dans un jardin qu’on dirait éternel de Tatsushi Omon, sort un mois après le décès de Kirin Kiki. On découvre cette œuvre magnifique, en guise de testament, en France, en 2020. L’émotion est intacte.