Acteur français, Jean Parédès a débuté sa carrière dans la chanson et l’opéra-comique. Il a ensuite appartenu à la troupe Renaud-Barrault avec laquelle il a arpenté les scènes de France. L’homme n’a jamais caché son amour du théâtre comique qu’il a toujours privilégié au cinéma. Il y débute pourtant dès la fin des années 30 avec Trois de Saint-Cyr (Paulin, 1939) qui lui apporte le succès. Il tourne encore pendant l’Occupation et on peut le voir dans La charrette fantôme (Duvivier, 1939), L’assassinat du Père Noël (Christian-Jaque, 1941), Premier rendez-vous (Decoin, 1941), Caprices (Joannon, 1941), La nuit fantastique (L’Herbier, 1941), Le camion blanc (Joannon, 1942) et Bonsoir mesdames, bonsoir messieurs (Tual, 1943).
Il enchaîne alors les rôles comiques dans de nombreux films oubliables, mais Jean Parédès a aussi marqué les esprits dans des seconds rôles savoureux. On peut citer Fanfan la tulipe (Christian-Jaque, 1952), Les belles de nuit (Clair, 1952), Les trois mousquetaires (Hunebelle, 1953), L’air de Paris (Carné, 1954), Cadet Rousselle (Hunebelle, 1954), French Cancan (Renoir, 1955), Michel Strogoff (Gallone, 1956), La garçonne (Audry, 1957), La ronde (Vadim, 1964), Quoi de neuf Pussycat ? (Donner, 1965), Angélique et le roy (Borderie, 1966), La fiancée du pirate (Kaplan, 1969), Q (Davy, 1973), La grande cuisine (Kotcheff, 1977), Le bourreau des cœurs (Gion, 1983), L’émir préfère les blondes (Payet, 1983) et Chouans ! (de Broca, 1988).
Jean Parédès décède en 1998 à l’âge de 83 ans.