Réalisateur, scénariste, acteur et producteur français, Jean-Marie Pallardy a débuté une carrière de mannequin avant de se lancer dans le monde du cinéma avec l’enthousiasme du néophyte. Il débute auprès de Jean-François Davy pour qui il produit L’attentat (1966). Toutefois, Jean-Marie Pallardy va surtout s’orienter vers la réalisation avec L’insatisfaite (1972), puis l’érotisme au milieu des années 70, profitant de la libéralisation de la censure.
Il fait preuve d’une réelle invention en matière de titres, ce qui lui vaut une certaine attention de la part des amateurs de bis. On peut par exemple citer Le journal érotique d’un bûcheron (1974), Règlements de femmes à OQ Corral (1974), La donneuse (1976) et les mythiques L’arrière-train sifflera trois fois (1975) et L’amour chez les poids lourds (1978). Si Jean-Marie Pallardy préfère la grivoiserie et la paillardise bon enfant, il est aussi amené à tourner des films à caractère pornographique comme Prends-moi de force (1978) et Trois filles dans le vent (1981).
En 1984, Jean-Marie Pallardy parvient à monter une coproduction avec la Turquie et livre un film d’action devenu culte pour de nombreux amateurs de nanars, à savoir Vivre pour survivre. Il tourne ensuite avec Fred Williamson Foxtrap, le piège (1986) et la même année collabore au script des Frères Pétard (Palud, 1986).
Il devient alors un collaborateur régulier d’Hervé Palud en signant les scripts de La gamine (Palud, 1992), Un Indien dans la ville (1994), Mookie (1998) et Albert est méchant (2004). En tant que réalisateur, Jean-Marie Pallardy tourne encore le polar Overdose (1987), mais ne parvient plus à réunir les fonds nécessaires. Il finit par réaliser The Donor (2001) et Kill for Love (2009) qui sort directement en vidéo.