Acteur français né en Algérie française, Jean Benguigui découvre le théâtre à l’adolescence et veut devenir comédien. A la fin de la guerre d’Algérie en 1962, il intègre un pensionnat à Toulouse et se lance dans la carrière d’acteur à la fin des années 60. Il commence à jouer dans Les camisards (Allio, 1972). Il multiplie les petits rôles et commence à percer dans La question (Heynemann, 1977), La dérobade (Duval, 1979) et Buffet froid (Blier, 1979). Il alterne également avec des seconds rôles à la télévision.
Jean Benguigui rencontre Alexandre Arcady sur Le grand pardon (1982) et ils se retrouveront pour Le grand carnaval (1983), Le grand pardon 2 (1992) et Mariage mixte (2004). Jean Benguigui devient entre-temps un second rôle très apprécié du cinéma français, souvent dans des comédies populaires. On l’a ainsi aimé dans L’Africain (De Broca, 1983), Les fugitifs (Veber, 1986), Une nuit à l’Assemblée nationale (Mocky, 1988), Ripoux contre ripoux (Zidi, 1990), Ma vie est un enfer (Balasko, 1991), La totale ! (Zidi, 1991) et Tango (Leconte, 1993).
Au cours des années 2000, il intègre la bande à Ruquier et fait ainsi de plus en plus de télévision et de radio. Il est pourtant encore visible dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (Chabat, 2002), Les Dalton (Haïm, 2004), Nos jours heureux (Nakache, Toledano, 2006), Tellement proches (Nakache, Toledano, 2009), Fatal (Youn, 2010) et Une intime conviction (Raimbault, 2018). Il travaille de plus en plus fréquemment pour la télévision au cours de ces dernières années.