Gemma Arterton est l’une des actrices britanniques les plus charismatiques de sa génération.
Alternant régulièrement des rôles majeurs au Royaume-Uni, en France et aux Etats-Unis où elle tourna dans les blockbusters Quantum of Solance, Le choc des titans, et Prince of Persia, Gemma Arterton bénéficie d’une renommée mondiale sur le déclin à la fin des années 2010.
Gemma Arterton, Tess d’Urbeville à la télévision, Tamara Drewe au cinéma
Après des débuts au théâtre, Gemma Arterton démarre sa carrière au cinéma à 20 ans, avec la comédie pour adolescentes St Trinian’s qui est un gros succès local et connaîtra une suite calamiteuse deux ans plus tard.
Si James Bond lui permet d’atteindre une certaine notoriété à l’échelle mondiale, grâce à sa participation à Quantum of Solace, en 2008, elle n’en oublie pas son pays d’origine et joue dans RocknRolla pour Guy Ritchie, Good Morning England, comédie phénomène de Richard Curtis, et le thriller acide La disparition d’Alice Creed…
Une actrice devenue incontournable
La jeune Britannique est particulièrement active en 2010 où elle enchaîne cinq films. Mais c’est l’hommage à Thomas Hardy par Stephen Frears qui lui permet de connaître un vrai premier rôle culte. Elle joue d’ailleurs l’héroïne tragique de l’auteur du Dorset pour la télévision.
Anne Fontaine la choisira pour cette raison : elle donne la réplique à Fabrice Luchini dans Gemma Bovery, autre hommage littéraire, cette fois-ci à la culture française.
Plus dure sera la chute
Après les déceptions commerciales de Byzatium, film de vampire moderne réalisé par Neil Jordan, et le nanar numérique Hansel et Gretel de Tommy Wirkola, en 2013, elle place beaucoup d’espoir dans la méga-production européenne L’histoire de l’amour, de Radu Mihaileanu (Le concert), mais le film est un énorme échec.
Suivront de nombreuses autre déceptions (Orpheline d’Arnaud des Pallières, notamment), Ses bons choix (le film de zombie The Last Girl, de Colm McCarthy, Une femme heureuse de Lone Scherfing, magnifique film sur la dépression), ne la remettent pas sur les rails pour l’Amérique.
En 2017, elle tourne dans My Zoe, le septième long de Julie Delpy en tant que réalisatrice, qui tarde à trouver une sortie en salle ; puis dans The King’s Man, alias Kingsman 3, où elle retrouve enfin les plateaux luxueux de Hollywood en tant que premier rôle féminin. Le film est prévu dans les salles pour janvier 2020.