Acteur américain, Fredric March débute comme employé de banque, avant de se tourner vers le théâtre dans les années 20. Il joue également dans quelques films muets, mais ne perce pas vraiment. Il commence vraiment à s’imposer à l’avènement du parlant et il fut l’un des premiers acteurs de théâtre à être embauché par des grands studios.
Fredric March signe avec la Paramount pour qui il tourne de nombreux films dont The Royal Family of Broadway (Cukor, 1930) qui lui vaut une nomination à l’Oscar du meilleur acteur. Il est surtout distingué pour sa remarquable prestation dans Docteur Jekyll et Mr. Hyde (Mamoulian, 1931) qui lui vaut d’obtenir l’Oscar.
Dès lors, les plus grands réalisateurs se l’arrachent et il tourne dans Le signe de la Croix (DeMille, 1932), Sérénade à trois (Lubitsch, 1933), Les misérables (Boleslawski, 1935), Anna Karenine (Brown, 1935), Les chemins de la gloire (Hawks, 1936), Marie Stuart (Ford, 1936), Anthony Adverse (LeRoy, 1936), Une étoile est née (Wellman, 1937), La joyeuse suicidée (Wellman, 1937), Les flibustiers (DeMille, 1938).
A partir des années 40, Fredric March n’accepte plus que quelques rôles par an, se réservant de ne travailler que par envie. On le retrouve dans Ma femme est une sorcière (Clair, 1942), mais c’est sa prestation dans Les plus belles années de notre vie (Wyler, 1946) qui lui vaut son deuxième Oscar. Il est encore excellent dans Mort d’un commis voyageur (Benedek, 1951), La maison des otages (Wyler, 1955), Sept jours en mai (Frankenheimer, 1964) ou Hombre (Ritt, 1967).
Fredric March termine sa carrière au théâtre au début des années 70 et meurt en 1975 à l’âge de 77 ans.