Formée au cours Simon et au Conservatoire, Françoise Christophe est pensionnaire de la Comédie-Française de 1948 à 1950. Elle connaît le succès sur les planches pendant plusieurs décennies, dans le répertoire classique aussi bien que le boulevard.
Elle débute au septième art en 1941, intégrant le casting des jeunes premières de Premier-rendez vous de Henri Decoin, puis tourne six autres longs métrages au cours de cette décennie, dont une adaptation de Fantômas par Jean Sacha, en 1947.
Le cinéma de la première moitié des années 50 utilise cette actrice élégante et talentueuse en vedette de productions sans éclat, comme Les Amours finissent à l’aube (1953) de Henri Calef, ou La Rue des bouches peintes (1955) de Robert Vernay.
Elle joue ensuite des seconds rôles de bourgeoise ou d’aristocrate : belle-fille cupide de Jean Gabin dans Les Grandes familles (1958) de Denys de La Patellière, reine Anne d’Autriche dans Les Trois mousquetaires (1961) de Bernard Borderie, Queen Alice dans La Ruée des Vikings (1961) de Mario Bava, duchesse de Trèfle dans Le Roi de cœur (1966) de Philippe de Broca, Lady Rashley dans Fantômas contre Scotland Yard (1967) d’André Hunebelle, ou Lady Mary dans Les Diablesses (1973) d’Antonio Margheriti.
Françoise Christophe est également infirmière dans Le Testament d’Orphée (1960) de Jean Cocteau, et incarne l’une des créatures rétro de Borsalino (1970) de Jacques Deray.
On la voit ensuite dans plusieurs autres longs métrages dont Les Ailes de la colombe (1981) de Benoit Jacquot, Les Pyramides bleues (1988) d’Arielle Dombasle, Fiesta (1995) de Pierre Boutron, Charmant garçon (2001) de Patrick Chesnais, ou Hello Goodbye (2008) de Graham Guit, son dernier film, où elle interprète la mère de Depardieu.
Françoise Christophe a par ailleurs été très active à la télévision, où elle a collaboré avec Claude Barma, Stellio Lorenzi, Abel Gance, Jacques Ertaud…
